Le mot du président : longue et pénible

Je parle bien sûr de la campagne électorale qui est déjà en marche.
Le SNALC est un syndicat professionnel, et il en est fier.

En tant que tel, il ne prend pas de positions ou de postures politiciennes ; il n’est pas « récupérable » ; il n’est dans aucun camp sinon celui des personnels. Il fait ses analyses en toute indépendance, s’appuyant sur les retours des agents, qui sont les mieux placés pour connaître ce qu’ils vivent. Enfin, il estime que les personnels sont suffisamment grands pour faire leur choix eux-mêmes, et qu’ils n’ont pas besoin d’un directeur de conscience pour savoir quel bulletin glisser ou ne pas glisser dans l’urne.

Hélas ! force est de constater que ce début de campagne présidentielle (elle commence tôt) semble assez peu s’appuyer sur votre vécu. Alors certes, une nouveauté, ça parle rémunérations ! Nul doute que le travail de communication mené par le SNALC depuis des années y est pour quelque chose. Enfin, en 2021, on commence à prendre conscience que des fonctionnaires de catégorie A niveau bac +5 payés au lance-pierre et éligibles pour beaucoup à la « prime carburant », c’est anormal. On commence à se rendre compte que c’est une honte que l’État paye des personnels AESH sous le seuil de pauvreté, et qu’il soit obligé quand il leur crée une grille de rémunérations de relever le pied de cette dernière afin qu’elle ne soit pas dépassée par le SMIC. On commence à s’apercevoir que le recours de plus en plus important à des contractuels précaires n’est pas normal. Que la désaffection des stagiaires pour une alternance sous-payée dans le cadre d’une réforme de la place du concours absolument stupide n’est pas un bon signe. Que la hausse lente mais régulière des démissions alors même qu’une procédure de rupture conventionnelle vient désormais s’y ajouter ne va pas dans la bonne direction.

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Postes à profil (POP): la grande nouveauté du mouvement 2022

Pour la rentrée 2022, un mouvement spécifique sur postes à profil est expérimenté pour les premier et second degrés.

Ces postes doivent être liés à des projets d’établissement, de coordination d’équipes ou encore implantés dans des zones particulièrement difficiles (en particulier en zone rurale isolée, insulaire, montagneuse). Les postes annoncés sont vacants.

Ils devront être présentés de façon détaillée avec leurs caractéristiques et les compétences attendues au moyen de fiches de poste.

Les postes sont ouverts à tous les enseignants titulaires.

La candidature se fera grâce à une lettre de motivation et à un CV.

Les personnels retenus dans le cadre de la procédure POP et ainsi affectés définitivement dans l’académie (second degré) ou un département (premier degré) devront respecter une durée minimale d’occupation du poste de trois ans avant de pouvoir participer à nouveau aux mouvements inter et intra.

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9 novembre : point sur la situation sanitaire

Compte rendu du SNALC
En présence du directeur de cabinet, de la secrétaire générale et de la conseillère sociale.

Le protocole

Le niveau de protocole applicable (suivant le taux d’incidence) a conduit à un ajustement de la carte : 40 départements où les élèves ont remis le masque en école élémentaire.

Une cinquantaine de classes fermées hier (8 novembre) : chiffre évidemment non significatif vu que c’est le premier jour de reprise.

Sur les capteurs de CO2, appui aux collectivités, afin de financer les collectivités ayant acquis des capteurs entre le 28 avril et la fin de l’année civile (montant forfaitaire de 50€/capteur). Le ministère va transmettre aux syndicats l’instruction écrite qui a été donnée aux académies.

L’avis du SNALC

Il est important d’avancer sur la question des capteurs et sur leur existence réelle en nombre suffisant dans les écoles et établissements. On est une fois encore à gérer à flux tendu quelque chose qui aurait largement pu être anticipé.

En cas de reprise de l’épidémie, il est important d’anticiper sur les niveaux d’indicateurs qui justifieraient de passer au niveau orange, afin de ne pas se retrouver à le découvrir 7 jours avant la mise en place de la mesure.

Enfin, le SNALC aimerait que l’on entame une réflexion à plus long terme sur la capacité à enlever un jour le masque dans les salles de classe, les vies scolaires, etc. (pour les élèves comme pour les personnels). Quelles autres mesures seraient nécessaires pour permettre cela? Peut-on demander aux autorités sanitaires d’entamer une réflexion sur ce point ? En effet, la résilience des personnels comme des élèves a ses limites, et il est nécessaire de proposer une perspective positive.

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