11 février : point sur la situation sanitaire

Réunion du 11 février 2022 en visioconférence
Compte rendu du SNALC
En présence du ministre.

Les principales annonces envisagées (et qui seront probablement confirmées ce midi) sont :

  • protocole qui passe du niveau 3 au niveau 2 au primaire (fin de l’obligation du port du masque en extérieur, activités sportives en intérieur sans masques mais avec distanciation, brassage possible par niveau). Le second degré reste au niveau 2. L’EPS est bien en niveau 2 partout.
  • À partir du 28 février, un seul auto-test (à J2), qui permet à l’élève de revenir dans la classe → même doctrine qu’en population générale.
  • La déclaration sur l’honneur ne sera plus exigée.

Elles s’appliquent à la rentrée de vacances de chaque zone (sauf pour l’auto-test, donc).

Le SNALC accueille très favorablement la fin du masque dans les cours de récréation pour les élèves de primaire, qu’il avait demandée. Il en va de même pour la fin de l’attestation sur l’honneur, dont nous avions pointé la lourdeur et la faible utilité dès le départ. Sur les autres mesures, il estime qu’elles ne peuvent s’inscrire que dans la poursuite d’une diminution de la pandémie d’ici au retour des vacances, et qu’elles doivent faire l’objet d’un suivi accru pour éviter une éventuelle reprise, y compris sur un plan plus local.

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Un peu de décence, serait-ce trop demander ?

L’heure du bilan a sonné. Mais l’heure du mea culpa est dépassée. Juste avant des élections présidentielles, les excuses publiques ne sont plus acceptables.

À défaut d’avoir obtenu le respect, notre profession a gagné du mépris. C’est pourquoi le SNALC suggère, à l’avenir, un minimum de décence dans les déclarations médiatiques.

On nous avait promis une revalorisation salariale historique : elle est inexistante et insignifiante pour la plupart des professeurs. C’est pourquoi le SNALC a appelé à la grève interprofessionnelle du 27 janvier 2022. Les paillettes dans notre vie, ce n’est pas pour demain.

On nous avait promis un comité d’entreprise : on nous a concocté Préau, association pour laquelle il faut d’abord débourser 10 euros, pour chaque année scolaire.

Les professeurs connaissent enfin la prise en charge par leur employeur d’une partie de leur mutuelle, à hauteur de 15 euros. Mais avec l’augmentation au 1er janvier de la cotisation mutuelle, ces 15 euros sont déjà bien entamés.

On attendait du respect de la part d’un ministre qui se qualifiait lui-même de ministre des professeurs. A la place, nous avons été traités d’absentéistes… et nous avons été accusés de faire grève contre un virus ! Rappelons également que les périodes de confinement et d’enseignement en distanciel ont même parfois été (malencontreusement ?) qualifiées de « vacances ».

On nous avait promis la prise en compte de notre souffrance au travail : mis à part le développement des RH (une personne de proximité à contacter) sur le terrain la situation est de pire en pire. Et nos directeurs et directrices d’école qui ont tant espéré un allègement des tâches sont devenus de mini ARS, sans aucun jour de déconnexion.

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Congés proche aidant et solidarité familiale

Connaissez-vous les congés de proche aidant et de solidarité familiale ? Le SNALC pense que la profession n’est pas assez informée sur l’existence de ces congés. Même si la rémunération qu’apporte ces dispositifs n’est pas élevée, elle est préférable à la disponibilité qui laisserait le demandeur sans ressource.

Congé de proche aidant : un principe salvateur

Dans quel cas le mobiliser ?

Le congé de proche aidant permet aux professeurs des écoles de s’occuper d’un proche en situation de handicap ou ayant perdu pour raisons pathologiques la majeure partie de son autonomie. Ce proche peut être un membre de la famille ou le conjoint, de même que la famille du conjoint ou encore une personne avec qui l’agent habite ou avec qui il entretient des liens stables. Si la personne aidée souffre d’une perte d’autonomie, l’administration ne peut pas refuser l’attribution de ce congé.

Le congé de proche aidant permet de cesser temporairement son activité de façon continue ou fractionnée ou d’obtenir un temps partiel. Il dure jusqu’à 3 mois et peut être renouvelé dans la limite d’un an sur l’ensemble de la carrière. Il n’est pas rémunéré mais donne accès à une allocation journalière du proche aidant (AJPA) versée par la CAF. Elle s’élève à 43,87 € par jour si l’agent vit en couple et à 52,13 € s’il vit seul, dans la limite de 22 jours d’AJPA par mois (et 66 jours au total) fractionnables par demi-journées.

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