Dans les échanges, parfois formels, parfois informels, avec notre hiérarchie, on peut se trouver face à des demandes pour lesquelles on ne sait pas trop quoi faire ou auxquelles on ne sait pas trop quoi répondre. Qu’est-ce qui s’impose à nous et qu’est-ce qui ne s’impose pas ?
Faisons simple. On a obligation de répondre présent lorsque l’on reçoit une convocation. Elle doit être écrite, nominative, préciser quoi, où, pourquoi, dans quelles conditions. On ne peut y déroger. A l’inverse, une invitation n’a pas de valeur obligatoire et l’on n’est pas obligé d’y répondre.
Un ordre de mission est un peu différent puisque c’est le document par lequel l’administration ou l’établissement public ordonne ou autorise préalablement le déplacement temporaire du professeur concerné. Il précise les dates, le lieu de l’exécution et le type de la mission, de la formation ou du stage et le défraiement éventuel, en tenant compte des temps de transport nécessaires pour l’accomplissement de la mission. Il peut être renouvelé.
Dans les cas justifiés par les fonctions exercées, un ordre de mission permanent peut être délivré pour une durée déterminée. L’ordre de mission a un caractère individuel et ne peut excéder une durée de douze mois. Il est signé par l’autorité hiérarchique compétente.
Bien évidemment lorsque l’on est en arrêt de travail par exemple, on ne travaille pas donc on ne répond pas à un ordre de mission ou à une convocation.
Une convocation, un ordre de mission ou une invitation se font par écrit. Par courrier ou par mail, mais par écrit, pas à l’oral. Il faut que vous sachiez de quoi il retourne et que vous ayez une trace pour être couvert en cas d’accident lors d’un déplacement.
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