108 heures, n’en faites pas plus qu’il ne faut !

Le temps de travail de base du professeur des écoles est de 24 heures d’enseignement hebdomadaires + 108 heures annuelles.

Ce sont nos ORS : obligations réglementaires de service.

Les 108 heures peuvent être adaptées selon le poste occupé, la quotité de travail et certaines situations particulières (direction, temps partiels…).

Distinguez ce qui est obligatoire en dehors des 108 heures, ce qui ne fait pas partie des 108 heures et ce qui est facultatif.

Le SNALC vous propose un outil simple et pratique pour éviter les abus de l’institution.

Cliquez sur le lien ci-dessous pour :

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Le mot du président : des élections à l’épreuve du réel

Le ministère de l’Éducation nationale possède une particularité étonnante : il documente scientifiquement l’échec de sa politique.

On le constate une fois encore dans deux notes d’information publiées récemment par la DEPP (Direction de l’Évaluation, de la Prospective et de la Performance). Ces enquêtes — de grande qualité — portent sur le temps de travail réel des professeurs ainsi que sur le bien-être de l’ensemble des personnels. Au vu des résultats développés, il faudrait plutôt parler de mal-être et de surcharge de travail.

Ainsi, le ministère dispose bien de tous les éléments de diagnostic et de bilan nécessaires pour établir des choix politiques en accord avec le réel. Et le réel dit clairement que l’idée d’un « pacte » en mode « travailler plus pour gagner plus » est complètement hors-sol. Il faut que le ministre arrête de sortir chaque jour devant un média différent des idées de missions supplémentaires à nous faire faire, avant de revenir dessus le lendemain en disant qu’il s’est mal exprimé. Parfois, une heure de silence vaut mieux qu’une déclaration organisée au débotté[1]. C’est pourquoi le SNALC demande que l’enveloppe prévue pour le pacte soit reversée dans celle qui sert pour la part inconditionnelle de la rémunération.

Le réel, c’est aussi la souffrance au travail de nombreux personnels, que le ministère doit prendre en compte. Dans l’organisation et le fonctionnement de l’école inclusive et des PIAL, par exemple. À ce sujet, l’interpellation par le SNALC des députés comme des services de Matignon a permis l’organisation d’une première réunion sur ce thème. Ce ne peut être qu’un point de départ, et l’on doit parvenir enfin à réunir l’ensemble des acteurs de l’inclusion autour de la même table, de façon régulière, afin de trouver des solutions aux difficultés grandissantes que connaissent les professeurs, les vies scolaires, les AESH, mais aussi les élèves inclus eux-mêmes et leurs familles. Car l’inclusion au rabais est aujourd’hui une cause majeure de souffrance chez nos collègues, et ce vécu doit être connu et pris en compte par les autres acteurs.

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