La communication politique est souvent une chose sale. La communication institutionnelle aussi.
Prenons la fausse revalorisation des professeurs, par exemple. Cela fait bientôt 10 mois que l’on nous vend le chiffre de 10 %, ou de 10 % « en moyenne ». Depuis le président candidat jusqu’au ministre, en passant par le porte-parole du gouvernement, tous nous ont asséné que, cette fois-ci, on allait voir ce que l’on allait voir. Après les mesures « historiques » (par leur faiblesse, probablement) de Jean-Michel Blanquer, là, ce serait un « choc d’attractivité » sans pareil. Finie la crise des recrutements !
Et voici qu’arrivent le réel et les vrais chiffres. Le ministre a clairement indiqué au SNALC le mode de calcul, confirmé dans des documents écrits. Un mode de calcul totalement fallacieux. En effet, pour arriver à cette moyenne de 10 %, il faut additionner :
➢ la fameuse prime qui commence en septembre 2023 (et non en janvier, comme pourtant garanti par Emmanuel Macron),
➢ le dégel (nettement inférieur à l’inflation) du point d’indice de l’été dernier, qui concerne tous les fonctionnaires,
➢ les deux anciennes tranches de « prime d’attractivité » Blanquer,
➢ la … prime informatique (mais si, souvenez-vous, les 150€ par an d’il y a 3 ans !).
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