Le président Macron a annoncé ce vendredi 5 avril la création d’une licence préparant à l’enseignement dans le premier degré, le passage des concours de recrutement des professeurs et assimilés à la fin de la licence, et la création d’un Master d’enseignement.
Le SNALC l’a toujours dit – et nous le disions déjà lorsque les précédents gouvernements Macron s’évertuaient à reculer le concours, contre notre avis : le concours à Bac+3 est une bonne chose. Cela peut être un levier pour lutter contre le manque d’attractivité de notre métier. Un levier, mais qui n’est rien à côté de la revalorisation salariale que nous demandons depuis plusieurs années.
Le SNALC est également favorable à la création d’une licence préparant au professorat des écoles, comme nous avions été favorables à la création des parcours préparatoires au professorat des écoles (PPPE). Nous le sommes d’autant plus qu’elle n’empêche pas les licences disciplinaires.
Enfin, le maintien d’un niveau master était important pour le SNALC. Il ne faudrait pas qu’un concours plus tôt dans les études soit un prétexte pour ne pas revaloriser nos métiers.
Toutefois, le SNALC s’oppose fermement à l’obligation de passer par le Master MEEF. En imposant cette spécialité, le président va enfermer les professeurs. Ils ne pourront pas poursuivre des parcours de recherches dans leur domaine – sauf en sciences de l’éducation… – ni ne pourront préparer correctement l’agrégation s’ils le désirent.
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