La période est propice aux attaques, plus ou moins insidieuses, portées au temps de travail des PE. Ces derniers doivent rester vigilants afin d’éviter l’aggravation des conditions de travail. C’est le cas pour l’organisation de la semaine d’enseignement. Le SNALC vous explique pour quelles raisons.
L’organisation de la semaine scolaire est régie par le décret n° 2013-77 du 24 janvier 2013 (Articles D521-10 à D521-13 du code de l’éducation) qui instaure une semaine de classe répartie sur 5 jours. Il a été complété par le décret n° 2017-1108 du 27 juin 2017 qui permet aux DASEN d’autoriser un rythme scolaire dérogatoire : l’organisation du temps de classe sur 8 demi-journées, réparties sur 4 jours (sur proposition de la commune et du conseil d’école).
L’objet de controverses depuis plusieurs années
Cette organisation sur 4 jours fait l’objet d’une opposition entre les chronobiologistes et les PE.
Les premiers prônent plutôt le retour à la semaine de 4,5 jours, plus propice selon eux aux apprentissages et plus respectueuse du rythme de l’enfant. Pour le SNALC, leur constat est déconnecté de la réalité et ne tient pas compte de la complexité du sujet, ni de tous ses paramètres.
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