Les sorties scolaires sur le bon chemin !

Le SNALC avait signalé que la circulaire de juin 2023 compliquait grandement les sorties de proximité pour les enseignants de maternelle. Une nouvelle circulaire est venue corriger certains excès, remplaçant l’ancienne. Où en sommes-nous aujourd’hui ?

Pour rappel, le taux d’encadrement dans la circulaire de juin 2023 était de 2 adultes pour 16 élèves, dont le professeur de la classe, avec 1 adulte supplémentaire pour 8 élèves. Heureusement, ce taux a été relevé à 2 adultes pour 24 élèves.

Voici l’extrait du BO n° 30 du 25 de juillet 2024 qui change tout :

« Au-delà de 24 élèves, la présence d’un adulte supplémentaire est recommandée. »

Lire la suite

Rémunération des missions supplémentaires

Depuis la rentrée scolaire 2023, les professeurs des écoles volontaires peuvent effectuer des missions supplémentaires rémunérées dans le cadre du Pacte. Quand certaines missions n’existent que dans ce cadre, d‘autres coexistent dans le Pacte et hors Pacte. Le SNALC apporte un éclairage nécessaire.

En fonction des besoins « identifiés » et du volontariat des professeurs, un maximum de 3 missions Pacte peuvent être effectuées.

Certaines missions sont quantifiées en heures devant élèves et rémunérées par neuvième (d’octobre à juin), soit 138,89 € brut/mois ; elles apparaissent sur la fiche de paye en « ISAE part fonctionnelle ». D’autres sont forfaitaires ou annuelles et sont payées après l’accomplissement de la mission.

Lire la suite

Le mot du président : quand l’État fait les poches à l’école primaire

Jean-Rémi GIRARD
Président du SNALC

Les suppressions de postes prévues au budget ? C’est « salutaire » de suivre la démographie, selon le ministre de la Fonction publique. Les conditions de travail en Seine-Saint-Denis ? C’est « une expertise supplémentaire que l’on donne à nos enseignants », d’après la ministre de l’Éducation nationale. Fabuleux, non ?

Il faut dire que la post-vérité tourne à plein régime en ce moment au ministère. On « dialogue » alors que tout est déjà décidé avant le dialogue ; on vous dit que vous avez des idées intéressantes juste avant d’affirmer tout le contraire de ce sur quoi vous venez d’argumenter ; on fait des promesses la veille qui sont rompues dès le lendemain.

Dernier exemple en date de désinvolture, celle de notre ministère : la façon de traiter l’alerte sociale lancée par le SNALC et les autres organisations représentatives — une unanimité jamais vue depuis l’existence de ce dispositif. Non seulement un cadre du cabinet informe les médias en amont de ce qui va être dit en réunion, mais de surcroît la version « médias » ne correspond pas du tout aux échanges qui s’y sont tenus ! C’est ainsi qu’au sortir de la rue de Grenelle, nous avons pu découvrir des articles affirmant que ministère et syndicats avaient échangé sur des sujets… sur lesquels nous n’avions pas échangé.

Lire la suite