Convocation chez l’IEN : que faire ?

Une convocation chez l’IEN n’est jamais anodine. Qu’elle soit transmise par téléphone, par mail ou par courrier, elle provoque presque toujours une appréhension, d’où l’importance d’adopter les bons réflexes et de s’appuyer sur le SNALC.

Plusieurs cas de figure peuvent se présenter :

  • La convocation peut être transmise par appel ou SMS. Dans ce cas, l’enseignant doit exiger une confirmation écrite, seule garantie contre les imprécisions et les oublis.
  • Elle arrive par mail : il est conseillé de l’imprimer et de l’archiver.
  • Elle prend la forme d’un courrier officiel : la dimension plus formelle doit alerter sur la gravité possible.

Il est nécessaire de relever la date et l’heure de l’entretien, ainsi que l’expéditeur : IEN, IA-DASEN… Enfin, il ne faut jamais hésiter à demander le motif si celui-ci n’est pas précisé.

Même si le motif paraît léger, aucune convocation n’est anodine. Une remarque orale peut devenir un reproche officiel. Il ne faut jamais se rendre seul à un entretien : sans accompagnement, il n’y a aucun témoin, ce qui peut avoir des conséquences fâcheuses.

Le premier réflexe est de prendre contact avec le SNALC qui peut intervenir : accompagnement physique, conseils juridiques, rédaction de réponses adaptées, etc. Ce soutien prémunit des maladresses ou de pressions abusives.

Une réponse doit être apportée à toute convocation. Elle doit être écrite, précise et répondre aux exigences en vigueur. L’enseignant montre ainsi qu’il prend la démarche au sérieux et qu’il entend faire respecter ses droits, notamment en se faisant accompagner d’un représentant du SNALC.  Si le délai ne permet pas de se préparer correctement, il est légitime de demander un report.

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