Le SNALC sera reçu par Jean-Michel Blanquer demain, mercredi 15 janvier. Lors de cette audience, le ministre nous remettra une proposition d’agenda pour le chantier de réforme des retraites.
Le SNALC, syndicat réactif, s’est néanmoins déjà procuré ce document et présentera au ministre les revendications suivantes :
- la garantie d’une revalorisation pour tous de la part fixe du traitement, et ce, sans contreparties ;
- le chiffrage rapide et précis de la garantie inscrite dans l’avant-projet de loi concernant le maintien des pensions des enseignants;
- la garantie que le contenu du projet de loi de programmation sera connu avant un éventuel vote sur la réforme des retraites ;
- la prise en compte de l’ensemble des agents du ministère, au-delà des seuls enseignants.
Pour ces raisons, le SNALC est abasourdi devant le contenu des réunions prévues, qui doivent porter, entre autres, sur les « missions », la « continuité du service public », la « gestion des parcours professionnels » ou encore l’ « amélioration du fonctionnement des collectifs pédagogiques ». Un mot n’apparaît pas dans ce calendrier (sauf dans le titre) : le mot «retraites ».
Si le SNALC renouvellera demain son engagement à participer à l’ensemble des réunions, il refusera catégoriquement :
- toute modification de nos obligations de service, sauf si c’est pour les diminuer ;
- toute évolution de nos missions, sauf si c’est pour en enlever ;
- de manière générale tout ce qui ne relève pas de la hausse de la part fixe de nos traitements, et ce, sans contreparties.
Le SNALC rappelle que la paupérisation de nos métiers justifie à elle seule la hausse de nos salaires.