Archives de catégorie : AESH

Cumul d’activité : les règles à connaître

Il a été évoqué par le ministère, ces dernières années, le fait que la multiplication des employeurs permettrait aux AESH d’augmenter leur rémunération. Pour le SNALC, ce système précarise encore davantage les AESH (second emploi souvent en CDD, horaires parfois incompatibles avec les réunions imposées aux AESH, rémunérations très basses…) et il serait plus constructif, entre autres, que celles et ceux qui le souhaitent puissent accéder à des contrats à temps complet sur la base d’un accompagnement élève à 24H.

Néanmoins, les choses n’allant pas, pour l’instant, dans ce sens, nombre d’AESH sont contraints, pour vivre décemment, à exercer un ou plusieurs autres emplois.

Or, par principe, l’AESH, comme tout agent public, est censé consacrer l’intégralité de son activité professionnelle aux tâches qui lui sont confiées. Toutefois, il peut être autorisé à exercer, à titre accessoire, une (ou plusieurs) autre(s) activité(s) dès lors qu’elle est compatible avec la fonction d’AESH et n’affecte pas son exercice.

Attention, ce cumul d’activités n’est possible que sous certaines conditions.

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Les AESH privés pointent le bout de leur nez

Cette demande concerne majoritairement les parents des enfants autistes. Mais tout n’est pas rose, ni simple pour l’instant.

Du côté de l’Éducation nationale

  • Certains recteurs, chefs d’établissement et enseignants se montrent très méfiants. Ceux qui acceptent appartiennent aux académies qui peinent à recruter des AESH.
  • Seuls les parents dont les enfants ont une notification d’accompagnement individualisé sont autorisés à faire appel aux AESH privés, d’où une recrudescence très nette des recours auprès de la MDPH pour requalifier les accompagnements mutualisés.
  • Lorsque des parents deviennent les employeurs d’AESH, ils peuvent leur imposer un compte rendu quotidien. Une exigence qui est formellement interdite pour les AESH recrutés par l’Éducation nationale.
  • Certaines académies ont accepté que des AESH sous contrat avec l’Éducation nationale, soient aussi embauchés sur le temps hors-scolaire par des associations, réduisant de facto les possibilités de mobilité intra PIAL de ces AESH.

Du côté des AESH

  • Ils ne sont pas à l’abri d’être recrutés par une famille incorrecte et se retrouveront seuls et sans le soutien du SNALC pour défendre leurs droits.
  • Le CDI (pas de CDD, le recrutement des AESH privés ne se fait qu’en CDI) peut être interrompu à tout moment si l’enfant intègre une autre structure, si la famille déménage ou si la MDPH ne reconduit pas l’aide humaine.
  • Comme les associations ont, elles aussi, de plus en plus de mal à recruter, elles demandent un « engagement moral » de 1 an vis-à-vis des familles.
  • La rémunération horaire brute varie de 12 à 15 euros mais les associations souhaitent du personnel très qualifié : des AESH, des moniteurs éducateurs, des éducateurs spécialisés, des étudiants en psychologie ou futurs enseignants déjà formés aux méthodes ABBA, TEACH… Et lorsqu’ils trouvent des candidats non qualifiés, ils suggèrent aux familles de prendre en charge ces formations spécialisées. Les AESH privés peuvent être payés en CESU lorsqu’ils sont à domicile.
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AESH : réussir sa rentrée

Pendant la semaine de la rentrée

Si votre contrat triennal vient d’être renouvelé, vous devez l’avoir reçu doublement signé avant le 31 août, jour de la prérentrée. Si ce n’est pas le cas, contactez-nous.

Le nombre total d’heures annuelles, le nombre d’heures en présence de l’élève ou des élèves accompagné(s) et votre indice de rémunération doivent être mentionnés sur votre contrat (ou avenant).

La liste des établissements composant votre PIAL doit être annexée au contrat.

Si votre quotité horaire est calculée sur 1607 heures par an, vous disposez de 14 heures rémunérées (jours de fractionnement), à prendre quand vous le souhaitez. Généralement proposées sous forme de ½ journées, elles sont à prendre obligatoirement avant la fin de l’année scolaire (soit le 31 août), car elles ne peuvent être ni cumulables, ni rétroactives.

Si votre contrat est calculé sur la base de 1593 heures annuelles, les heures de fractionnement doivent être déduites de votre emploi du temps : 20 minutes /semaine (pour une quotité travaillée de 62%). La plupart des chefs d’établissement n’en sont pas informés, rechignent à l’appliquer ou vous disent qu’elles sont incluses dans les heures connexes (ce qui est totalement faux !).

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