Archives de catégorie : AESH

Audience AESH du 19 juillet 2022 au ministère

Audience Intersyndicale du mardi 19 juillet 2022 à 17h, avec Monsieur Laurent CRUSSON, conseiller social
Lors de cette audience, le SNALC a exposé et développé 5 urgences pour les AESH.
Nous vous invitons à en prendre connaissance.
Le SNALC reviendra longuement sur le contenu de cette audience dans ses prochaines publications.

Objet : Situation des personnels AESH
Le SNALC tient à vous remercier d’avoir répondu favorablement à notre demande d’audience destinée à échanger sur la situation des personnels AESH, et dans un délai relativement bref.
Il faut dire qu’il y a urgence à revoir les conditions d’emploi et de travail des AESH.

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Sorties scolaires : quelles obligations ?

Avec la fin de l’année scolaire, nombre de classes participent à des sorties scolaires. Les AESH sont la plupart du temps sollicités pour participer à ces sorties. C’est tout à fait possible, mais pas à n’importe quelles conditions.

Quelles sont les missions des AESH en sortie scolaire ?

Les AESH peuvent, dans le cadre de leurs missions, accompagner des élèves en situation de handicap en sortie scolaire.

Attention, l’AESH ne peut pas être comptabilisé dans le taux d’encadrement et de surveillance des autres élèves de la classe. En effet, l’AESH n’est pas censé intervenir auprès de ces élèves.

Les missions de l’AESH restent donc dans le cadre de celles définies par la circulaire du 3 mai 2017, à savoir :

  • Accompagnement des élèves dans les actes de la vie quotidienne
  • Accompagnement des élèves dans l’accès aux activités d’apprentissage (éducatives, culturelles, sportives, artistiques ou professionnelles)
  • Accompagnement des élèves dans les activités de la vie sociale et relationnelle
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Troubles dys : une fatalité d’opérette ?

« Hélène.
– Qu’est-ce que je vous disais, la Fatalité.
Calchas.
– C’est votre excuse… »

La Belle Hélène
Opéra-bouffe en trois actes de Jacques Offenbach
Paroles de Henri Meilhac et Ludovic Halévy

Chez Offenbach, la Fatalité est l’excuse idéale d’Hélène, pour sa cuisse légère, lorsqu’elle abandonne son mari Ménélas pour suivre le beau Pâris. Les troubles dys, depuis quelques décennies, offrent eux aussi une excuse confortable, une Fatalité d’opérette, à l’échec scolaire cette fois.

En France, le nombre d’orthophonistes a augmenté de 72 % entre 1995 et 2010. En 2013, dans son essai A l’école des dyslexiques. Naturaliser ou combattre l’échec scolaire ?, la maîtresse de conférence Sandrine Garcia montre que le diagnostic de dyslexie s’applique le plus souvent à des élèves dont les difficultés de lecture trouvent leur origine dans les modalités d’apprentissage auxquelles ils ont été confrontés, et non pas dans « des troubles spécifiques de l’apprentissage de la lecture » attribués à des déficits propres à l’enfant et que cette situation aboutit à une médicalisation abusive des difficultés prise en charge par des professionnels extérieurs à l’école, prêts à « traiter » le handicap prétendu « naturel » qui serait celui de l’enfant. [1]

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