Archives de catégorie : Carrière

De nouvelles attaques contre les retraités

L’automne s’annonce mal pour les retraités : non seulement ils ont dû, à la fin du printemps, encaisser la perspective de ne pouvoir partir à la retraite que deux ans plus tard que prévu, mais ils risquent maintenant de subir des menaces sur le montant de leur pension. N’a-t-on pas parlé de ne pas tenir compte de l’inflation au 1er janvier 2025, mais seulement à partir du 1er juillet 2025, avant que le ministère ne revienne à des dispositions plus raisonnables ?

En fait, il faudra bien attendre le vote du budget au plus tard le 31 décembre 2024, pour être fixé sur leur sort.

Or, la presse n’a cessé de prétendre que les retraités ont un niveau de vie supérieur à celui des actifs, à la grande colère du SNALC.

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Privés de G.I.P.A.

En 2008, a été créée la Garantie individuelle du pouvoir d’achat (GIPA) destinée aux fonctionnaires qui pendant quatre ans n’avaient bénéficié d’aucune augmentation de traitement. Elle servait donc essentiellement aux fonctionnaires arrivés en fin de carrière.

Elle était versée en avril. Au fil des ans, l’Etat l’a versée de plus en plus tard. Il voulut même une année ne pas la verser du tout. Mais les protestations furent telles qu’il finit par le faire quand même en …novembre. Depuis, il prit l’habitude de la verser à la même période aux fonctionnaires qui n’avaient pas vu d’augmentation de traitement jusqu’au 31 décembre 2023.

Mais profitant de la crise financière que traverse la France, le gouvernement vient de faire savoir que la GIPA ne serait pas versée cette année, et indique qu’elle devrait disparaître.(1)

Autrement dit, pendant qu’on se demande si les Français paieront plus d’impôts, les fonctionnaires savent déjà que certains d’entre eux ne recevront pas le rattrapage salarial sur lequel ils pouvaient compter, ce qui signifie en réalité une baisse de salaire ; car, pendant ce temps-là, l’inflation ne s’est pas arrêtée.

Il va de soi que le SNALC ne peut admettre que le décret du 6 juin 2008 et sa circulaire d’application du 13 juin 2008 ne soient pas appliqués alors qu’ils ont été promulgués précisément pour que les intéressés ne soient pas lésés.

(1) https://www.capital.fr/votre-carriere/salaire-des-fonctionnaires-cette-prime-de-pouvoir-dachat-que-le-gouvernement-veut-supprimer-1503813

Retenue sur salaire : une bombe à retardement

Lorsqu’un PE reçoit plus que la rémunération à laquelle il a droit, l’Éducation nationale peut effectuer une retenue sur son salaire. La ponction est rude et laisse pantois celui qui n’est parfois pas averti de la manœuvre, plus qu’indélicate pour le SNALC.

En cas d’absence pour maladie du professeur des écoles ou de service non fait, l’Éducation nationale peut récupérer le paiement excédentaire. C’est le cas des primes et indemnités supposant un exercice effectif de fonctions particulières ou de services complémentaires effectués : missions de remplacement (ISSR, spécialisé), exercice en REP/REP+, etc. C’est également le cas dans le cadre du Pacte lorsque le quota d’heures attendu dans la lettre de mission n’a pas pu être réalisé.

Notons que cette retenue ne doit pas être confondue avec la portion saisissable ou cessible qui relève de décisions judiciaires.

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