Archives de catégorie : Carrière

Indemnité de stage de formation PES

Pour les lauréats qui possèdent un master Meef :
Puisque vous effectuez un service à temps complet, vous n’êtes pas éligibles. Vous bénéficierez uniquement des remboursements de frais lorsque vous serez convoqués à des journées de formation (de 10 à 20) durant l’année scolaire.

Pour les lauréats non titulaires d’un master Meef :
Êtes-vous éligible ? Pour cela consulter le document suivant.

Si vous êtes éligible, vous avez le choix entre :
– l’indemnité de formation forfaitaire (IFF) dont le montant s’élève à 1100 euros. Cette indemnité est versée à raison de 110 euros par mois, pendant un an, d’octobre à juillet.
– l’indemnité de stage (décret 2006) calculée selon la distance et le nombre de jours à l’INSPE. Cette indemnité est versée en deux ou trois fois pendant l’année.

Quoiqu’il en soit nous vous conseillons à tous de rédiger un courrier à l’administration pour qu’elle calcule le montant des indemnités de stage kilométrique et qu’elle puisse vous la verser à la place de l’IFF si elle apparait plus avantageuse.

Pour les Alpes-Maritimes

Courrier postal à faire parvenir à :
Service de la formation continue (Mme GHAZI)
53, avenue Cap de Croix
06181 Nice cedex 2

Et par mail à :
fc1edegre06@ac-nice.fr
et/ou
Sophie.GHAZI@ac-nice.fr
Copie au SNALC pour suivi :
snalc061erdegre@gmail.com

Pour le var

Courrier postal à faire parvenir à :
Bureau de la formation et des certifications (Mme COLOMINES)
98 rue de Montebello – CS 71204
83070 TOULON cedex

Et par mail à :
gfi.ia83-formation@ac-nice.fr
Copie au SNALC pour suivi :
snalc061erdegre@gmail.co


Attention : envoyez vos mails depuis votre boîte académique (@ac-nice) sinon le mail ne sera pas acheminé.
En cas de doute quant à votre éligibilité pour l’indemnité de formation, vous pouvez nous adresser un mail avec vos communes d’exercice, de résidence et de formation.
snalc061erdegre@gmail.com

Télécharger la lettre type

Voir les documents officiels :

Égalité femmes-hommes, bienveillante mascarade

Quand en 2022, on parle égalité hommes-femmes – pardon, femmes-hommes, comme si céder la priorité sur le papier compensait les injustices – on s’attend à aller vers un traitement équitable des agents. En fait, on se méprend lourdement. Pour le SNALC, le discours n’arrive pas à convaincre tant les mesures paraissent cosmétiques.

Quand l’administration soigne le symptôme…

La situation est diagnostiquée : tous les agents ne bénéficient pas d’un traitement équitable au sein de l’Éducation nationale. Ainsi, en 2015, une enseignante titulaire percevait en moyenne un salaire inférieur de 14 % à celui d’un enseignant.

Autre problème, le congé parental qui est souvent pris par la mère et rarement par le père. Il entraine d’une part la cessation des droits à traitement et à la retraite, et d’autre part la conservation partielle des droits à l’avancement alors réduits de moitié. Qu’à cela ne tienne, l’Éducation nationale ne va en rien changer ces règles mais va faire mine de compenser en octroyant plus de facilités aux femmes pour accéder aux promotions : comme il y a 84% de femmes dans le premier degré, il y aura 84% de femmes promues et 16% d’hommes. Il n’y aura pas davantage de promus ou des salaires plus élevés, il y aura simplement pour les promotions une ventilation revue. Plus de femmes promues, moins d’hommes promus. Donc à moyens constants, sans effort budgétaire.

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Vous avez dit médecine du travail ?

Apparue dans les années 1930, il faudra attendre 1980 pour que la médecine du travail soit considérée dans la fonction publique. Dans l’Éducation nationale, on ne peut pas réellement parler efficacité ou non, car la médecine du travail est quasi inexistante. Depuis les années 80, il y a bien eu quelques tentatives, demandes de rapports-bilans, modifications de décrets, mais force est de constater que la situation reste inchangée, d’autant plus avec l’arrivée de la crise sanitaire. Est-il possible, que le décret du 13 mars 2022 visant à faciliter la prise en charge médicale des personnels de la fonction publique par la création d’une instance unique puisse changer les choses ?

Avec un médecin du travail pour environ 16000 agents, la médecine du travail de l’Éducation nationale est loin de pouvoir répondre aux besoins des agents. La visite médicale régulière et obligatoire dans le secteur privé (tous les ans) n’existe pas dans l’Éducation nationale. Cette situation parait plus que problématique d’autant plus qu’au sein des établissements scolaires, le personnel enseignant travaille avec celui des collectivités territoriales. Ces derniers, eux, bénéficient de visites médicales régulières comprenant un examen clinique complet, dépistage du stress et de la souffrance mentale, radiographie pulmonaire et contrôle des vaccinations.

La spécificité de notre métier fait que les risques psychosociaux, troubles musculo-squelettiques, altération de la voix sont des pathologies fréquentes pour les enseignants. Le manque de médecins du travail accentue les situations de souffrance psychologique des agents. Les nombreuses demandes d’aide des collègues en détresse restent souvent lettre morte. La crise sanitaire du Covid n’a fait que mettre en exergue ce manque de médecins. Pour les agents vulnérables nécessitant une Autorisation Spéciale d’Absence, ce sont les médecins traitants qui ont dû jouer ce rôle et établir les attestations.

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