Archives de catégorie : Carrière

Les engagements lors du congé de formation professionnelle

Le CFP peut être la solution pour un agent désireux d’accéder à un poste plus qualifié au sein de la fonction publique ou de la quitter, par le biais d’une formation complémentaire qui enrichira son CV ou d’un concours, qu’il soit interne ou non. Il peut être combiné à l’utilisation du compte personnel de formation (CPF) pour bénéficier de temps de formation supplémentaire et/ou d’une participation financière aux frais de formation.

Par ailleurs, depuis l’entrée en vigueur le 1er mars 2022 de l’article L422-3 du code général de la fonction publique, le CFP accordé aux personnels exposés à un risque d’usure professionnelle ou en situation de handicap est mieux rémunéré.

Il est destiné à l’ensemble des agents publics, qu’ils soient titulaires ou contractuels, à condition d’avoir accompli au moins l’équivalent de trois années à temps plein de services effectifs dans la fonction publique. Les demandes de CFP sont classées, par corps, à l’aide d’un barème, puis les congés sont attribués dans la limite d’une enveloppe budgétaire.

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Il est temps d’arrêter

Jours de carence, augmentation des impôts, suppression de jours fériés, instauration d’une nouvelle journée de solidarité, suppression de la GIPA, blocage des évolutions de carrière, suppressions de postes… Le gouvernement enchaîne les mesures drastiques – déjà actées ou en réflexion- dans le but de faire des économies, notamment au détriment de l’Éducation nationale.

Le pays doit trouver de l’argent, et cela, dans tous les secteurs. S’il n’y a aucune raison d’en exempter l’Éducation nationale, pour le SNALC, le choix de faire payer une fois de plus la facture aux professeurs n’est pas acceptable.

Depuis 30 ans, l’École et les professeurs, sont les variables d’ajustement des finances publiques. En effet, nous n’avons pas attendu cette présente crise économique pour voir notre pouvoir d’achat dégringoler et nos conditions de travail se dégrader. Année après année, les décisions prises prétendument « pour » l’École n’ont poursuivi qu’un seul objectif : faire des économies, avec des conséquences directes sur la qualité de vie personnelle et professionnelle des enseignants. Les difficultés de gestion de classe liées à l’inclusion d’élèves dans le but de faire l’économie du spécialisé ainsi que la quasi-disparition des RASED illustrent parfaitement cette dérive.

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Quand le petit Nicolas se moque d’Agnan

Que faisons-nous quand l’explication que nous donnons en classe semble difficile à comprendre par nos élèves ? Que faisons-nous quand les résultats de l’évaluation d’un élève sont catastrophiques ? Que faisons-nous quand l’IEN critique notre façon d’enseigner ? Nous, professeurs des écoles, avons tous la même réaction. Notre engagement pour l’école, notre conscience professionnelle et notre désir de faire en sorte que les apprentissages que nous dispensons soient les plus efficaces possible nous poussent systématiquement à remettre nos méthodes en question. Pour être meilleurs la fois suivante, et ce, sans prétention, notre seul objectif étant la réussite des élèves.

Peu de métiers exigent autant de remise en question. Le professeur des écoles s’interroge sans cesse sur ses méthodes pédagogiques et cherche toujours à s’améliorer. L’analyse permanente et la perfectibilité font partie de son quotidien. Il est plus difficile que dans les années 1980 de réinvestir le travail de préparation d’une année à l’autre. Le métier a changé et l’évolution du public nous oblige à concevoir sans cesse une nouvelle approche didactique.

En outre, instabilités, incertitudes et changements perpétuels contribuent à la complexité et donc à la pénibilité du métier de professeur des écoles.

Aussi, il serait stupide et complètement dépassé de penser que notre temps de travail se résume à 24 heures par semaine, 6 mois de l’année, en occultant les nombreuses heures de préparation le soir, les week-ends et même pendant les vacances, en occultant également ce temps considérable de remises en question – voire d’autocritiques – dans l’intérêt des élèves. Heureusement, rares sont les personnes qui ont encore cette conception surannée du métier de professeur. J’inviterais d’ailleurs ces dernières à venir enseigner en classe un mois durant pour se rendre compte de l’ineptie de tels propos totalement déconnectés de la réalité.

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