Le SNALC dénonce la catastrophique mise en œuvre de l’application
MVT1D qui gère le mouvement intra-départemental. Il aurait été
préférable que l’application soit testée suffisamment en amont, l’année
précédente, et à grande échelle, plutôt qu’elle soit livrée dans la
précipitation aux professeurs qui ne sont pas des bêta-testeurs.
Le SNALC s’étonne
qu’à l’époque où l’on nous vante l’intérêt du numérique pour les
élèves, l’Éducation nationale ne soit pas en mesure de se doter de
logiciels fiables pour les personnels. On ne peut pas dire que
l’Éducation nationale soit un modèle du genre en termes d’informatique.
On
se souviendra d’ailleurs du projet SIRHEN qui a coûté 323 millions
d’euros avant d’être avorté. À moins grande échelle, à chaque élection, à
chaque mouvement, à chaque saisie, des serveurs saturent, des logiciels
plantent et des connexions sautent.
Les mises en œuvre à la
va-vite suite à des décisions ministérielles précipitées et un dialogue
social qui s’en trouve souvent bafoué ne cessent de se répéter. Le SNALC est scandalisé que ce soit une fois de plus les personnels qui subissent les conséquences de choix ministériels préjudiciables.
Ces
problèmes informatiques ont des incidences sur les services
administratifs, submergés de travail supplémentaire chronophage pour
rattraper la chose. Nous pouvons d’ores et déjà craindre que ces bugs
aient des incidences sur les nominations de certains collègues. Le SNALC restera attentif à la suite des événements.