Archives de catégorie : Carrière

Fusion des académies : c’est non !

Le SNALC a pris connaissance des propos tenus par le ministre de l’Éducation nationale sur la fusion possible des académies de Bordeaux, Limoges et Poitiers lors de son déplacement en Creuse. À ce sujet, le ministre a déclaré : « nous allons accentuer la coordination » ; « nous avons plusieurs années pour accomplir ce que dit le rapport ».

Le rapport en question, communiqué aux syndicats seulement ce mois-ci alors qu’il est daté du mois de mars, préconise en effet la fusion progressive de toutes les académies se trouvant dans une même région.

Le SNALC s’oppose avec force à toute fusion d’académies. Il signale que les conséquences en termes de gestion des ressources humaines n’ont absolument pas été étudiées, l’Inspection générale y consacrant moins d’une page. Comment peut-on oser parler — comme elle l’a fait le 9 mai dernier — d’une « redynamisation des territoires » ou d’ « inventer une proximité pour l’interlocution » (sic) alors qu’il s’agit de créer d’immenses académies, de fragiliser les personnels administratifs, d’étendre les zones d’affectation des professeurs et même de revoir le périmètre de leur concours pour le premier degré ?

Le SNALC demande donc que le ministère referme immédiatement ce dossier, et conserve la carte des académies en l’état.

Impôts : et si vous déclariez vos frais réels ?

Les frais réels sont « les frais inhérents à la fonction ou à l’emploi lorsqu’ils ne sont pas couverts par des allocations spéciales » (article 83 du Code Général des Impôts). Il s’agit de frais professionnels qu’il est par conséquent légitime de déduire de ses revenus. Ne pas le faire reviendrait à payer deux fois ce pour quoi on ne devrait pas payer du tout !

DANS QUEL CAS OPTER POUR LES FRAIS RÉELS ?
Deux options s’offrent au contribuable : la déduction forfaitaire de 10 % (censée couvrir frais de déplacement domicile– travail, frais de restauration et autres achats liés à ses fonctions), qui s’applique automatiquement, ou la prise en compte des frais professionnels pour leur montant réel, ce qu’on appelle les « frais réels déductibles ». Cette seconde option s’avère avantageuse dès lors que les dépenses engagées pour l’exercice de votre métier sont supérieures à 10 % du total des revenus salariaux. Par exemple, pour un revenu de 25 000 €, la déclaration aux frais réels n’est avantageuse que si les frais professionnels dépassent 2 500 € par an (10 %).
Lire la suite