Archives de catégorie : Carrière

Suicide d’un collègue : les enseignants sidérés

Le SNALC a appris avec tristesse et consternation le décès d’un collègue professeur à l’école d’Eaubonne dans le Val-d’Oise. Unanimement apprécié et respecté tant pour ses qualités personnelles que professionnelles, notre collègue, Jean Willot n’aurait pas supporté les accusations de violences qui ont été formulées par une famille. Le SNALC présente toutes ses condoléances à la famille de notre collègue.

Aujourd’hui, n’importe qui peut lancer une accusation grave et mensongère envers un professeur. Les enseignants à qui l’on demande de réparer tous les dysfonctionnements de la société française sont le plus souvent abandonnés par l’Institution dans des situations ubuesques. Le mouvement #PasDeVague l’avait clairement dénoncé : nous sommes livrés à nous-mêmes et à la merci du premier mythomane venu.

Le SNALC attend toujours une réaction du ministère — ce qui serait la moindre des choses quand on a déclaré donner de la valeur à la parole du professeur.

Le SNALC demande de revoir en profondeur la politique d’accompagnement des personnels, qui doivent être protégés par l’Institution.

Rémunération : Les enseignants français à la remorque de l’ocde

En septembre 2018, l’OCDE a publié son rapport annuel «Regards sur l’éducation», qui compare les systèmes éducatifs de ses membres. Et comme chaque année, les médias se sont saisis de l’occasion pour se demander si les enseignants français, dont le niveau de rémunération est inférieur à la moyenne des pays de l’OCDE, sont réellement mal payés. En effet, il est toujours tentant d’essayer de justifier la médiocrité des salaires des enseignants français, désormais bien connue, en disant qu’ils travaillent moins que leurs homologues étrangers. Mais qu’en est-il réellement ?

Voici quelques-unes des données publiées par le rapport, qui fournissent des indications sur les rémunérations des enseignants et leur charge de travail.

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G.I.P.A. il faut encore attendre…

Les collègues qui remplissent les conditions exigées par le décret relatif à la G.I.P.A. s’étonnent de ne pas avoir reçu fin décembre la somme attendue alors que le décret est paru en novembre 2018.

Ils devront encore attendre : aucun rectorat n’a reçu l’application ministérielle leur permettant de la verser aux intéressés. Dans le meilleur des cas, elle le sera fin mars.

Observation : il y a encore quelque temps, le décret était publié en mars et la GIPA versée en mai ou en juin. Puis le décret a été publié en juin et la GIPA versée à l’automne suivant. En 2018, le gouvernement a essayé de ne pas publier le décret, et il a fallu une lourde insistance pour qu’il s’y résolût. Enfin, il a retardé autant qu’il a pu la publication du décret afin justement que les sommes dues ne fussent versées qu’en 2019, donc sur le budget 2019 et non sur le budget 2018. Nous en sommes là.