Après deux réunions de concertation avec les syndicats élus en CSA MEN, la DGRH du Ministère a exposé, au gré des alinéas de quelques projets de décrets d’application de la loi RILHAC, quelques gains, certes appréciables, relatifs à la fonction de directrice ou de directeur d’école. Cependant, ils ne font en aucun cas oublier les altérations prévisibles de la fonction découlant des propositions du ministère. Et cela, le SNALC ne peut s’y résoudre.
Un constat comme point de départ
La fonction de directeur d’école attire de moins en moins. Le phénomène n’est pas nouveau, et il va crescendo au regard d’un alourdissement progressif des missions inhérentes à la direction. Aussi, les jeunes fuient la fonction, à l’exception près du compromis à courte durée qui consiste à prendre la charge d’une direction pour éviter une mutation trop lointaine dans le département. Les anciens, eux, s’accrochent et attendent la retraite comme la pluie en plein désert ou, si la retraite est encore trop lointaine, optent pour une fonction qui minera moins leur vie personnelle et leur garantira un minimum de qualité de vie. Le Ministère a complètement oublié les constats qu’il avait lui-même faits sur la surcharge de travail de la direction d’école. Le SNALC lui a donc rappelé que les directeurs sont à la limite du burn-out et que le transfert des missions de l’IEN vers le directeur n’est pas compensé par le retrait d’autres missions. Une fois de plus, le SNALC a insisté sur la nécessaire simplification des tâches qui incombent aux directeurs d’école mais aussi sur le besoin de secrétariat administratif pérenne et formé, quitte à le partager sur les petites structures.
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