Archives de catégorie : Documentation

Les indispensables de la rentrée et des jours qui suivent

Que l’on soit débutant ou confirmé, lors de la rentrée entre la préparation de la classe, les informations données par le directeur ou la directrice, la mairie, l’inspection, etc., on peut parfois s’y perdre. Le SNALC propose un petit mémento des documents essentiels et surtout de ceux qui sont obligatoires (indiqués par une étoile).

Les informations générales

De toute évidence, avant la rentrée, les informations nécessaires sur l’école sont déjà connues de tous les enseignants : son fonctionnement, ses personnels, sa structure et la liste des élèves de la classe*.

Il est intéressant à l’arrivée dans une nouvelle école de se renseigner et d’obtenir le projet d’école*, le règlement intérieur*, les projets éventuels de l’école ou du niveau de classe sur l’année, ce qui permet de s’inclure ou non dans ces projets.

De plus, il est primordial, même si certaines ne sont pas forcément obligatoires, de détenir toutes les consignes de sécurité (évacuation*, PPMS).

Les informations sur les élèves

Une fois la liste de classe en main, il faut collecter différents documents : ceux relatifs aux élèves à besoins spécifiques (PAI, PPS, PPRE, PAP, GEVASCO), la liste des élèves suivis par le RASED, les fiches de renseignements* et d’urgence* et les attestations d’assurance scolaire.

Pour les PAI, il faut connaître les lieux de stockage des médicaments, et en fonction des traitements, ne pas hésiter à demander aide ou conseil au médecin scolaire, dont il faut avoir les coordonnées dès le début de l’année. Il est également important d’avoir les coordonnées des membres du RASED.

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La surveillance des récréations

La récréation est plutôt perçue comme un moment de détente pour les enfants. Cependant, il ne faut pas oublier que, selon l’observatoire de la MAE, 66 % des accidents scolaires ont lieu dans la cour. Une déclaration d’accident est alors à compléter par le directeur et l’enseignant de service afin de pointer les éventuelles responsabilités des acteurs (élèves, enseignant…) ou du contexte (matériel, état de la cour…).

Selon l’article D321- 12 du code de l’éducation : « La surveillance des élèves durant les heures d’activité scolaire doit être continue et leur sécurité doit être constamment assurée en tenant compte de l’état de la distribution des locaux et du matériel scolaires et de la nature des activités proposées. » Il ne faut donc jamais laisser les élèves seuls sans surveillance.

Cet article est complété par la circulaire n° 97-178 qui détaille concrètement comment organiser cette surveillance. Il est impératif d’établir un tableau de responsabilité de surveillance des récréations qui fera office de preuve en cas d’accident. La responsabilité d’un enseignant ne sera engagée que s’il a commis une faute dans la surveillance.

Par exemple, un enfant qui se fracture le bras parce qu’il est tombé seul en courant n’engage pas la responsabilité de l’enseignant. En revanche, si l’enseignant responsable n’assure pas son service, il engage sa responsabilité, de même que l’enseignant qui laisserait sa classe en récréation sans surveillance alors que le responsable de la récréation est absent. Il faut alors absolument suppléer à l’absence.

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Procédures et dispositifs pour se protéger

Bien que le métier d’enseignant devrait consister à enseigner, il s’avère que nous sommes couramment confrontés à des problématiques externes qui, au mieux nous parasitent, au pire nous contraignent à prendre des mesures pour nous protéger. Le SNALC vous indique les procédures pour vous aider à faire face.

Le Fait établissement

Fait établissement est une application informatique destinée à recenser les atteintes aux biens et aux personnes, aux valeurs de la République, à la sécurité et au climat de l’établissement. A travers différentes cases à cocher selon le lieu, les individus, la nature du fait, vous pouvez estimer un niveau de gravité :

  • Niveau 1 : aucune remontée, juste une trace dans le logiciel.
  • Niveau 2 : fait grave, l’IEN est averti sur son portable.
  • Niveau 3 : fait d’une extrême gravité, l’IEN et le secrétaire général de la DSDEN sont avertis immédiatement. On peut même cocher une case si l’on pense qu’il existe « un risque d’un retentissement médiatique pouvant complexifier la situation ».

Cette application a été créée dans une optique d’abord comptable afin que chaque DSDEN puisse être informée et faire remonter les problèmes des établissements. Il ne faut pas hésiter à l’utiliser. Cependant, au sein d’une école, seul le directeur peut créer un fait. En cas de désaccord, vous pouvez en avertir l’IEN ou bien établir une fiche dans le RSST.

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