Archives de catégorie : Snalc

La ministre a « tant à apprendre » … mais pas le temps

Le SNALC a été reçu ce mardi 16 janvier 2024 par Madame Oudéa-Castéra lors d’une audience expéditive. La ministre a présenté des excuses pour les propos blessants qu’elle a tenus à l’encontre « de l’école publique ». Le SNALC a témoigné de l’écœurement des personnels attaqués par la personne chargée de les défendre. Nous attendons aujourd’hui des actes rapides et forts sur la question des rémunérations et des conditions de travail.

Le SNALC a rappelé que nous vivons une crise d’attractivité sans précédent et exigé un rattrapage salarial via une loi de programmation pluriannuelle. Il a demandé que l’enveloppe budgétaire du pacte serve à l’augmentation salariale de tous. Aucune réponse n’a été apportée sur ces questions.

Le SNALC a aussi porté les revendications des personnels sur la taille des classes, la prise en compte effective des besoins des personnels en situation de handicap, la médecine du travail. Il a également expliqué à la ministre la différence entre temps de service et temps de travail, et réaffirmé son opposition à la réforme de la formation continue qui revient à alourdir ce dernier.

Le SNALC a pris acte de la volonté de continuité sur les mesures annoncées par Gabriel Attal concernant le redoublement, le collège, le DNB et la prépa-2de. Il a alerté sur l’insuffisance des premières dotations horaires qui nous remontent, pour permettre la mise en place effective des groupes de niveau en 6e et 5e. Nous avons demandé le rétablissement de la technologie en classe de 6e.

Le SNALC a rappelé son opposition à la réforme de la voie professionnelle, qui ne doit pas être promulguée. Nous souhaitons que le dossier soit désormais directement traité par le ministère de l’Éducation nationale, dont relève la gestion des PLP.

Suite à la forte mobilisation de la veille, le SNALC a informé la ministre qu’il lui revenait à présent d’invalider le projet de fermeture injustifiée de plusieurs CPGE de l’académie de Paris : il y a urgence.

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Accidents ou maladies en lien avec le travail : l’essentiel à savoir

Les accidents ou les maladies impu­tables au service permettent notam­ment à leurs victimes de ne pas avoir de jour de carence et de voir leurs frais médicaux pris en charge. L’arrêt de travail qui s’ensuit est également plus protecteur que pour les autres types de congés de maladie.

Pour les fonctionnaires, ce congé est un «congé d’invalidité temporaire imputable au service» (CITIS). Pendant toute sa durée, le traitement est mainte­ nu (certaines indemnités aussi). À la fin de ce congé, une allocation temporaire d’invalidité peut être attribuée, en fonction du taux d’incapacité permanente partielle (IPP) restant.

Les contractuels dépendent des règles du régime général de la sécu­rité sociale (CPAM).
C’est l’État qui as­sure directement leur indemnisation en cas d’accidents du tra­vail et maladies, sauf pour ceux recrutés pour une durée infé­rieure à un an ou à temps incomplet. Les contractuels béné­ficient d’un «congé pour accident du travail ou maladie professionnelle ».
Ils sont rémunérés à plein traitement (durée en fonction de l’ancienneté), puis reçoivent les indem­nités journalières de la sécurité sociale. Ensuite, le taux d’IPP éventuel peut ouvrir droit au versement d’une rente viagère ou d’une indemnité forfaitaire en capital.

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Audience avec le ministre : le SNALC porte les priorités des personnels

Le SNALC a été reçu en audience par Gabriel Attal ce vendredi 22 décembre 2023, et a pu porter les nombreuses revendications des personnels de l’Éducation nationale.

La priorité absolue du SNALC est celle de l’attractivité de nos métiers, qui est corrélée à notre niveau de rémunération. Le SNALC continue de demander un rattrapage salarial pluriannuel. Nous avons également dressé le portrait objectif des conditions de travail réelles de nos collègues, qui se sont fortement dégradées ces dernières années, comme en témoignent les nombreuses agressions médiatisées ces dernières semaines. Ces dernières ne sont pourtant que la partie émergée de l’iceberg. Le SNALC a également rappelé l’état de déshérence absolue de la médecine du travail et les résultats catastrophiques de l’enquête qu’il a menée l’an dernier sur l’accompagnement des personnels en situation de handicap. Sur le dossier des conditions de travail, le SNALC a marqué sa totale opposition à la politique du ministère sur la formation continue des professeurs du second degré hors temps devant élèves.

Le SNALC a également porté le dossier de la gestion de l’école inclusive, qui est une source de souffrance terrible pour la quasi-totalité des collègues d’après notre récente enquête. Il a demandé officiellement la création d’un corps de fonctionnaire pour les AESH. Il a également remonté les problèmes de mise en œuvre de la CDIsation des assistants d’éducation.

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