Archives de catégorie : Snalc

Protection fonctionnelle : un dispositif qu’il est plus que temps de faire fonctionner

Une protection renforcée

La mise en œuvre de la protection fonctionnelle implique une obligation de prévention pour notre administration : « L’administration doit prévenir ou prendre les mesures adéquates pour faire cesser les attaques dont est victime ou pourrait être victime un agent ou ses proches. »
Elle se doit de nous protéger lorsque nous sommes victimes de violences verbales ou physiques, menaces, diffamations, injures, attaques aux biens matériels, harcèlement et outrages. Toutes ces attaques sont détaillées sur le site du Service Public.

Suite à l’assassinat de notre collègue Samuel Paty, la protection des fonctionnaires a été « renforcée » par la circulaire du 2 novembre 2020 du ministère de l’intérieur.
Diffamations et injures sur les réseaux sociaux : notre administration se doit désormais d’y répondre.
Les IEN n’ont pas comme mission première celle de nous protéger. Quand certains IEN ont compris qu’il suffit parfois de convoquer une famille, un parent, pour calmer les choses, d’autres ont tendance à préférer le « pas de vagues ». En cas d‘insultes ou de menaces, ils laissent souvent la main à notre propre protection juridique, si tant est que nous en ayons pris une.

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Revalorisation : le SNALC demande les plans de l’escalier

Le SNALC, syndicat représentatif de tous les personnels de l’Éducation nationale, était présent lors de la réunion de cet après-midi avec le ministre, où les arbitrages ont été rendus concernant la revalorisation des personnels enseignants pour l’année 2021.

Pour le SNALC, cette première marche de l’escalier en 2021 n’a de sens que si nous obtenons la garantie d’une loi de programmation pluriannuelle, qui elle seule peut fixer les autres marches et permettre une revalorisation importante de la part fixe de nos traitements et ce, sans contreparties.

C’est pourquoi, puisque nous savons que le ministère de l’Éducation nationale n’est pas seul décisionnaire dans cette affaire, nous nous adressons à l’ensemble de la représentation nationale, au Premier ministre et au Président de la République : cette loi de programmation est la seule façon de garantir l’existence sur le long terme de cette revalorisation et de rétablir une forme de confiance avec les enseignants. Les chiffrages du SNALC sont connus et sur la (fameuse) table depuis plus d’un an : il faut maintenant conclure.

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Communiqué intersyndical : situation sanitaire

Au vu de la situation sanitaire et des tensions qu’elle fait peser sur le système éducatif, mais aussi du fait de la forte inquiétude des personnels de l’Éducation nationale sur le rôle de l’École dans la propagation de l’épidémie, les organisations FSU, UNSA Education, Sgen-CFDT, CGT Educ’action, SNALC, SUD Éducation, Sncl-Faen demandent :

  • l’organisation de points réguliers entre le ministère et les organisations représentatives, notamment à chaque fois que des annonces importantes sont faites publiquement. À ce jour, une seule réunion a eu lieu depuis le début de l’année, ce qui est très insuffisant ;
  • la mise en œuvre du cadre national relatif au plan de continuité pédagogique et l’élargissement aux collèges et aux écoles des possibilités aujourd’hui offertes en lycée en termes d’organisation pédagogique ;
  • un soutien sans faille de l’administration envers l’ensemble des personnels afin de leur apporter de l’assistance quand ils en ont besoin, et surtout d’éviter de leur compliquer la tâche par des contrôles tatillons, notamment sur les fonctionnements pédagogiques retenus ;
  • le recrutement de personnels (remplaçants, assistants d’éducation) comme annoncé par le ministre lors de la conférence de presse du 12 novembre, afin non seulement d’améliorer les conditions d’exercices actuelles, mais également d’anticiper sur les scénarios futurs ;
  • l’arrêt de toute utilisation et de toute communication par le ministère de chiffres dont la fiabilité est remise en cause par les méthodes de collecte, chiffres qui pourraient conduire à sous-estimer la propagation du virus au sein des écoles, collèges et lycées et, en cela, mettre en danger la santé des personnels et des usagers.