Le SNALC a voté contre le PPCR, dénonçant une fausse revalorisation et soulignant le manque d’équité de traitement. Certaines mesures (faussement) attractives sur le papier ont réussi à berner de nombreuses organisations syndicales. Mais le SNALC avait, à juste titre, évoqué sa crainte d’un manque d’équité et d’objectivité dans le passage à la hors-classe ou à la classe exceptionnelle. Aujourd’hui, bon nombre de collègues se rendent compte à quel point la crainte était justifiée.
Le SNALC dénonce donc fermement le système d’appréciation laissée à la liberté de l’IEN qui permet de donner un jugement de valeur basé sur des critères aléatoires qui n’ont de fait rien à voir avec le mérite et la reconnaissance de la qualité du travail accompli. Cet avis pénalise certains enseignants ainsi privés de l’avancement qui leur est dû et permet à d’autres plus « chanceux » d’obtenir leur passage en hors classe. Où est l’équité dans une telle façon de procéder ?
L’appréciation, en plus d’être subjective, dépend de quotas d’attribution et, cerise sur le gâteau, elle est définitive ! Autrement dit, l’appréciation finale correspond ni plus ni moins à un tirage de dés. Inadmissible.
Si l’on pouvait se réjouir avec le PPCR de la fin des inspections aléatoires, de la fin des pressions sur les collègues que certains inspecteurs utilisaient par la même occasion, de la fin de l’influence de la note sur l’avancement, nous sommes retombés dans un système pire encore. Ce procédé est la porte ouverte à toute sorte de passe-droits, de chantages, et de discriminations en tout genre que le SNALC condamne fermement.