Et si on reparlait des 108 heures ?

L’évolution des rythmes scolaires, au fil des années et des réformes, a entraîné des modifications des conditions et du temps de travail des PE qui ne sont pas sans conséquences. Dans l’intérêt des élèves et des familles, certaines mesures ont eu un impact direct sur l’organisation des enseignants du premier degré.

En 2008, la semaine de 4 jours est entrée en vigueur par décret. Une nouvelle organisation du temps de travail est alors apparue, accompagnée d’une modification des ORS avec les 108 heures (Obligations de service des personnels enseignants du premier degré). La seule modification apportée à ces dernières, depuis 2008, est la répartition des heures dans les différents blocs, ce qui a permis de diminuer les heures d’APC tout en laissant plus de temps au travail en équipe, aux relations avec les parents et au suivi des élèves à besoins particuliers.

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Premier degré : situation préoccupante

Article du dossier de presse de rentrée 2024 du SNALC

À l’heure de la rédaction de ce texte, le nom du prochain ministre de l’Éducation nationale n’est pas encore connu. Mais le SNALC n’est pas dupe. Le nom qui figurera – probablement pour quelques mois seulement – sur la porte du cabinet du ministre ne changera pas grand-chose pour la profession pour cette année 2024, alors que la situation de l’école publique empire chaque année un peu plus.

Pourtant, il est vrai que, de l’extérieur, le changement incessant de ministres de l’Éducation nationale depuis deux ans donne l’illusion de dynamisme au sein de l’institution. En réalité, même si l’on annonce à chaque fois de nouveaux objectifs, de nouveaux discours et des améliorations en perspective, les problèmes demeurent. Et de l’intérieur, en revanche, cela ressemble plus à une saga.

Tandis que les ministres se livrent à ce jeu lassant des chaises musicales, les enseignants s’efforcent encore et toujours de maintenir le cap. Mais la pression sur la profession augmente, la situation des professeurs des écoles s’aggrave, leurs conditions de travail se dégradent et certaines difficultés deviennent ingérables.

“Préoccupant” est le mot qui vient à l’esprit pour décrire l’état de l’école aujourd’hui. Même si ce constat est flagrant, il semble échapper totalement à nos dirigeants, davantage préoccupés par des ambitions politiques que par l’avenir d’une profession essentielle en déclin et d’une école sérieusement en détresse.

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Syndicat enseignant