Les spécificités de l’affection de longue durée

Les maladies qui nécessitent un traitement prolongé sont considérées comme des « affections longue durée » (ALD). Le SNALC détaille les particularités de leur prise en charge.

Une ALD est une maladie grave et/ou chronique nécessitant un traitement long, régulier et coûteux. C’est le médecin traitant qui prescrit toute demande de prise en charge.

Selon la ou les pathologies, l’ ALD est considérée comme exonérante ou non exonérante.

  • Les ALD exonérantes sont graves, invalidantes et chroniques ou appartiennent à la liste ALD 30 (diabète de type 1 et 2, sclérose en plaque, VIH, dépression récurrente, tumeur maligne, polyarthrite rhumatoïde évolutive, …).
  • Une ALD non exonérante est une maladie grave nécessitant une interruption de travail et/ou des soins continus pour une durée prévisible supérieure à 6 mois, mais sa prise en charge par l’Assurance Maladie n’est pas totale. Il n’existe pas de liste détaillant les ALD non exonérantes.

Une fois l’ALD reconnue, l’agent public bénéficie des remboursements liés à la prise en charge des soins notamment lorsque les traitements sont coûteux, et peut aussi ne pas avoir de jours de carence supplémentaires.

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Budget : l’éducation n’est pas une variable d’ajustement

Le SNALC a suivi l’intervention du premier ministre concernant l’ensemble des pistes envisagées pour le budget 2026.

Pour le SNALC, plusieurs mesures concernant notre système éducatif et les personnels qui y exercent vont aggraver la crise que nous connaissons depuis plusieurs années. L’« année blanche », traduite par l’absence de toute mesure de revalorisation, va aggraver notre manque d’attractivité. Rappelons qu’en 2025, l’immense majorité des personnels n’a déjà bénéficié d’aucune mesure, et que le point d’indice n’a pas attendu « le moment de vérité » pour ne pas suivre l’inflation. Pendant ce temps, pourtant, on continue de financer le Service National Universel (SNU), gadget politique qui devrait clairement être en tête de liste des réductions de dépenses envisagées.

Le non-remplacement d’un départ à la retraite sur 3 est une folie. Nous avons déjà les classes parmi les plus chargées d’Europe, un secteur médico-social en déshérence et une école inclusive au rabais. Le Premier ministre s’est beaucoup appuyé sur des comparaisons avec l’Allemagne pour justifier nombre de ses mesures : il s’en est pourtant bien gardé concernant l’Éducation, et pour cause.

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L’école inclusive en 2025

Tout va formidablement bien en ce qui concerne l’école inclusive… Si on en croit la communication ministérielle. La seule nouveauté concerne la généralisation des PAS, là aussi dans la joie et la bonne humeur. Le SNALC n’a évidemment pas du tout la même lecture de la situation.

Le Ministère qui poursuit une politique quantitative se félicite d’inclure plus d’élèves en situation de handicap en classes ordinaires que les années précédentes et y voit la preuve irréfutable que tout va bien. Un axiome que l’on est prié de ne pas questionner. La réalité est tout autre. On a substitué une inclusion qualitative à une inclusion quantitative à l’économie, qui ne sert que la communication politique.

Dans les classes, la réalité est l’augmentation constante de demandes d’individualisation de la pédagogie pour permettre l’inclusion d’élèves ayant besoin de soins et/ou de rééducations dont ils ne bénéficient pas, les enseignants étant alors chargés de pallier des besoins très spécifiques par la grâce de la différenciation pédagogique, recette miracle de l’Institution à toutes les difficultés. Il s’agit bien sûr d’un mensonge. De plus en plus d’élèves ayant une notification pour une orientation en établissement spécialisé n’y ont pas de place et les enseignants doivent se débrouiller. Parallèlement, les aides humaines sont de plus en plus collectives et de moins en moins individuelles, réduisant d’autant le peu d’aide disponible.

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Syndicat enseignant