Modalités de versement de la prime exceptionnelle : compte rendu de visio-conférence du 19 mai 2020

Entre la DGRH, la DAF et les organisations syndicales représentatives

Pour le ministère :
– la directrice de la Direction des affaires financières (DAF), Mme Joder
– le Directeur général des Ressources humaines, Vincent Soetemont
Pour le SNALC :
– le président Jean-Rémi Girard
– le vice-président Toufic Kaya

Le SNALC a décidé de rendre publics ses comptes rendus d’audience avec le ministère, afin que l’ensemble des personnels soit informé de façon transparente sur la teneur des échanges, sur ce que nous portons et sur les réponses du ministère.

M. Soetemont et Mme Joder ont présenté cette mesure et répondu aux questions des organisations syndicales représentatives.

Ce point d’information concerne la mise en œuvre dans notre ministère du décret n° 2020-570 du 14 mai 2020 (pris en application de l’article 11 de la loi n° 2020-473 du 25 avril 2020) relatif au versement d’une prime exceptionnelle (montant plafond de 1 000 euros) à certains agents publics et agents de droit privés relevant d’un employeur public particulièrement mobilisés dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire pour faire face à l’épidémie de covid-19.
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Une école qui n’a plus rien d’une école

Un protocole sanitaire a été enjoint aux écoles d’appliquer des mesures surréalistes pour éviter la propagation du virus.

Le respect du protocole impose aux municipalités la mise à disposition de personnels dans les écoles et des moyens hors normes. Le non-respect des règles mettrait les maires dans une situation très délicate. Le professeur des écoles pourrait également mettre en jeu sa responsabilité pénale en cas de non-respect des points énoncés dans chacune des 54 pages.

Quand le petit Sandro rentrera de l’école maternelle avec de la température, on lui demandera si la maîtresse a bien respecté les règles, si elle a correctement fait laver les mains, ou si elle n’a pas retiré son masque pendant la classe… Si une négligence de l’enseignant ne se terminera pas forcément au tribunal, on peut miser sur des on-dit et des réactions accusatrices. Les parents ont bien compris que l’État ne publie pas un protocole sanitaire aussi draconien s’il n’a pas conscience des risques encourus. Et les fautes seront inévitables.

L’application du protocole est totalement IMPOSSIBLE à l’école. Les marquages, les aménagements, la mise à l’écart du matériel collectif, l’organisation pour les sanitaires, les restrictions, les règles de circulation et autres indications : faut-il être PE pour se rendre compte que tout cela n’est absolument pas concevable dans une école ?

L’attention de chaque instant, la gestion des situations telles que l’inclusion, les accidents, le handicap, les suspicions et la peur devant un risque invisible et permanent mettront les enseignants dans une situation de stress sans précédent.
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Syndicat enseignant