Le SNALC appelle à la grève au moment des examens

Suite à la large consultation de ses adhérents, le SNALC dépose un préavis de grève ce lundi 25 février, qui court jusqu’à la fin de l’année scolaire.

Nos collègues exigent une revalorisation des grilles et une augmentation des primes pour l’ensemble des professeurs du premier et du second degrés et des CPE.

Nos collègues exigent l’arrêt de la réforme du lycée général, technologique et professionnel, et un réel dialogue social du ministère avec les organisations représentatives.

Le SNALC soutient l’ensemble des initiatives locales telles que les démissions collectives de la fonction de professeur principal.

Le SNALC, qui constate l’inefficacité des journées de grève « classiques », appelle une nouvelle fois à la grève au moment des examens et met en débat auprès de l’ensemble des organisations syndicales représentatives la question de ses modalités (TPE, CCF, épreuves de langue vivante, épreuves terminales, surveillances, corrections…).

Le SNALC, syndicat représentatif, protègera les personnels dans l’action, qui seraient soumis à des pressions ou à des menaces

Loi Blanquer : non !

Cinq organisations syndicales( FSU, UNSA Education, Sgen-CFDT, Ferc-CGT et SNALC) demandent aux députés de ne pas la voter en l’état

Alors qu’il devait s’articuler autour de l’obligation d’instruction ramenée à 3 ans, le projet de loi dit Blanquer « Pour une école de la confiance » est devenu, au fur et à mesure de ses évolutions, un texte qui bouleverserait le fonctionnement du système éducatif sans faire la preuve de progrès :

– Création d’établissements publics des savoirs fondamentaux sans accord des communautés éducatives,
– réforme de la formation des enseignants,
– fin de l’évaluation indépendante des politiques éducatives,
– cadeaux financiers pour l’école privée.

Ce projet de loi s’est même affranchi de discussions préalables de par les nombreux amendements intégrés, tant parlementaires que gouvernementaux.

Il prépare d’autres réformes profondes pouvant être décidées par ordonnances ou textes réglementaires.

L’ensemble des organisations syndicales FSU, UNSA Education, Sgen-CFDT, Ferc-CGT et SNALC dénonce cette méthode verticale ne pouvant que cristalliser les tensions, et à nouveau bousculer l’Ecole dans un contexte qui nécessite apaisement et implication de l’ensemble des acteurs.

En conséquence, elles s’adressent solennellement aux députés et leur demandent de ne pas voter cette loi en l’état.

G.I.P.A. il faut encore attendre…

Les collègues qui remplissent les conditions exigées par le décret relatif à la G.I.P.A. s’étonnent de ne pas avoir reçu fin décembre la somme attendue alors que le décret est paru en novembre 2018.

Ils devront encore attendre : aucun rectorat n’a reçu l’application ministérielle leur permettant de la verser aux intéressés. Dans le meilleur des cas, elle le sera fin mars.

Observation : il y a encore quelque temps, le décret était publié en mars et la GIPA versée en mai ou en juin. Puis le décret a été publié en juin et la GIPA versée à l’automne suivant. En 2018, le gouvernement a essayé de ne pas publier le décret, et il a fallu une lourde insistance pour qu’il s’y résolût. Enfin, il a retardé autant qu’il a pu la publication du décret afin justement que les sommes dues ne fussent versées qu’en 2019, donc sur le budget 2019 et non sur le budget 2018. Nous en sommes là.

Syndicat enseignant