En septembre 2014, à l’occasion de mon arrivée au SNALC, j’exposais dans la Quinzaine universitaire les raisons qui m’avaient fait quitter FO. Écœuré par un syndicalisme politicien rongé par des luttes de pouvoir, où les mandats personnels et les statuts de l’organisation mobilisaient bien plus de temps et d’énergie que ceux qui auraient dû être consacrés aux personnels représentés, j’ai fait le choix du SNALC : c’était alors autant le choix de l’indépendance vis-à-vis des partis et réseaux d’influence quels qu’ils soient, que celui des principes qui devraient guider toute organisation se qualifiant de syndicat : la défense des intérêts des personnels, et non des intérêts personnels.
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Rendez-vous de carrière : le SNALC vous aide
Suite à la mise en œuvre (compliquée) du PPCR, auquel le SNALC s’est opposé, les premiers rendez-vous de carrière ont eu lieu. Nous vous apportons le maximum d’éléments pour que vous puissiez mettre toutes les chances de votre côté.
Une inspection, c’est toujours stressant. Et quand bien même l’enjeu des deux premiers rendez-vous de carrière est loin d’être fondamental (avancer un an plus vite dans la carrière, ce qui est très éloigné du grand choix, malheureusement supprimé par le PPCR), ce n’est pas une raison pour ne pas les aborder avec professionnalisme et de pas essayer de prouver à votre ou vos évaluateurs que vous êtes un professionnel méritant.
Ainsi, nous avions déjà mis à votre disposition une Fiche INFO-SNALC sur le fonctionnement du rendez-vous de carrière, afin que vous ne manquiez aucune étape et que vous compreniez bien tous les enjeux. Cette fiche (déclinée pour tous les collègues du 1er et du 2nd degré concernés) est désormais complétée par une seconde fiche, qui vous donne de nombreux conseils fiables pour remplir le document de référence, qui permet, en amont, de préparer la chose.
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Relations école-parents : de l’objectivité s’il vous plait !
Le SNALC a pris connaissance du rapport de la mission « flash » sur les relations école-parents de la commission des affaires culturelles et de l’éducation.
Le SNALC note tout d’abord que si de nombreux acteurs ont été entendus, ils n’ont visiblement pas tous la même considération : les représentants de parents et les association ont été reçus individuellement et en premier là où les représentants des personnels de l’Éducation nationale ont été entendu le plus souvent en auditions communes.
Le SNALC regrette le parti pris, clair, de reporter la quasi totalité de la responsabilité des difficultés parents-école sur les professeurs. Il est impensable, alors que quotidiennement, des professeurs et personnels d’éducation sont pris à parti, parfois violemment, par des parents, qu’aucune information sur le mal-être des personnels n’y figure.
Pour le SNALC, un certain nombre d’idées développées démontrent une méconnaissance du champ des possibles de l’École. Notre institution n’est pas omnipotente et ne peut ni ne doit remplacer l’éducation parentale.