Le service social : une aide plus que bienvenue

En cas de problèmes personnels, un accompagnement social peut être mis en place par l’administration. Le SNALC vous en explique les modalités.

Mené avec l’accord de l’agent et dans le strict respect du secret professionnel, il s’adresse à l’ensemble des personnels : titulaires, stagiaires, contractuels, retraités et leurs ayants droit (époux ou partenaire de Pacs et enfants d’un agent défunt).

Que le problème soit d’ordre professionnel, personnel, familial ou lié à la santé, l’assistant ou l’assistante de service social offre une écoute bienveillante, des informations sur les droits et un accompagnement personnalisé.

Certaines situations entraînent un besoin de soutien financier : dépenses imprévues (réparation d’un véhicule, dépense domestique nécessaire comme le chauffage…), baisse des revenus suite à un congé maladie, retenues sur salaire conséquentes, séparation ou décès.

Le service social accompagne les agents dans l’évaluation de leur situation socio-économique et aide à la recherche de solutions à court et long terme. L’assistant social conseille l’agent qui le souhaite dans la gestion de son budget ou dans une situation de surendettement. Il peut ainsi instruire des demandes d’aides financières par le biais de prêts à taux zéro ou de l’aide d’urgence ponctuelle.

Des événements familiaux, comme une modification de la structure familiale peuvent aussi entraîner des répercussions sur la vie d’un agent. Le service social est alors présent pour le soutenir, lui, comme sa sphère familiale  (ascendants, descendants et ayants droit) , mais aussi pour les informer sur les prestations sociales et leur en faciliter l’accès. 

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Plus un radis pour la pédagogie ?

Le professeur des écoles se distingue par son implication matérielle au service de sa pratique professionnelle. Malheureusement, comme le veut l’adage, « le mieux est l’ennemi du bien ». Le SNALC explique pourquoi il faut bannir cette pratique, quitte à renoncer à certains projets.

Exploration de vide-greniers à la recherche d’un jeu de société pour la classe, séance de shopping pour mener à bien un projet, aménagement d’un coin jeu pour la salle de classe avec son propre matériel… Les occasions de dépenser son temps et ses deniers personnels ne manquent pas pour les professeurs des écoles. Parfois, ils se font rembourser par la coopérative scolaire (dont le fonctionnement archaïque bien qu’indispensable mériterait d’être questionné), mais c’est loin d’être systématique. Le budget ainsi consacré à la pratique professionnelle peut vite devenir conséquent si l’on inclut les frais liés aux déplacements occasionnés.

Dans quelle autre profession, un salarié accepterait-il d’investir autant sur sa trésorerie et son temps personnel pour combler la déficience de moyens ? Imagine-t-on d’autres professionnels aller chercher du matériel sur leur temps libre en utilisant leur véhicule et leur argent ? C’est pourtant ce que font nombre de PE consciencieux et désireux de donner du sens à leur pédagogie.

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Syndicat enseignant