Le Conseil d’Évaluation de l’École (CEE) a livré, en ce début d’année 2025, un bilan des évaluations des écoles. Si ce dernier verse dans un autosatisfecit assumé, le bilan du SNALC est tout autre.
Tenir le calendrier à tout prix
En 2022-23, le nombre d’écoles évaluées se rapprochait de l’objectif de 20 % par an, au prix de la constitution de nombreux regroupements d’écoles. Or, ces regroupements «sont parfois considérés comme artificiels, avec des rapports finaux certes très riches, mais dans lesquels la spécificité de chaque unité peut se retrouver insuffisamment mise en avant. »
Pour le SNALC, ils ont aussi ajouté une charge de travail très importante aux équipes et aux directeurs concernés, pour un résultat souvent inefficient puisqu’il est difficile d’exploiter le rapport, lorsqu’il s’agit de mettre en œuvre le nouveau projet d’école.
Quel temps pour l’évaluation ?
D’après le bilan, « la reconnaissance du temps de travail consacré aux auto-évaluations […] se fait le plus souvent dans les académies par un décompte de ce temps dans les 108 heures ». Si certaines bonnes pratiques existent, il est indispensable qu’un cadre national soit mis en place pour ce décompte : l’absence de contrainte pour l’administration entraîne des inégalités entre les équipes.
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