Le mot du président : Respect pour les PE !

Traditionnellement, les professeurs des écoles sont jugés coupables d’être toujours en vacances et de ne pas travailler beaucoup. Grâce à l’investissement du SNALC, cette image d’Épinal s’estompe, même si elle n’a pas disparu tout à fait. Nous martelons dans tous les grands médias nationaux la réalité du terrain. Nous combattons les idées reçues avec des faits, des données chiffrées. Nous rappelons la crise actuelle des recrutements : a-t-on déjà vu un métier attractif manquer à ce point de candidats ? Et nous le voyons : ça fonctionne. Le SNALC n’oublie jamais que la bataille que nous menons pour la défense des personnels est aussi une bataille de l’opinion, et que marteler la question des salaires, des conditions de travail, est un élément important de ce combat. Car ce ne sont pas nos gouvernants qui vont d’eux-mêmes améliorer la situation, puisqu’ils ne font que la dégrader, ministre après ministre.

Dernier exemple en date : nous sommes désormais coupables d’être malades. À compter du 1er mars 2025, pour les fonctionnaires et les contractuels, les 3 premiers mois de l’arrêt maladie sont désormais indemnisés à hauteur de 90 % du traitement indiciaire. Or, les professeurs des écoles ont déjà tendance à ne pas s’écouter assez, et à ne pas écouter assez leur médecin. Beaucoup d’entre vous êtes déjà allés travailler alors que vous étiez malades, et qu’un arrêt maladie était légitime. Même plus besoin de nous culpabiliser : nous nous auto-culpabilisons, faisant passer l’accompagnement d’un élève ou le fait que nous savons que nous ne serons pas remplacés avant notre propre santé. Nous sommes poussés à cela par le stigmate du mot « absentéisme », dont le SNALC rappelle inlassablement le sens réel. Non, être malade, être en formation, encadrer un voyage scolaire, ce n’est pas être « absentéiste ».

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Le médiateur, un allié en cas de litige ?

Les PE sont souvent confrontés à des conflits, voire à des litiges avec l’administration. Lorsqu’une issue simple ne peut être trouvée, la saisine du médiateur est à envisager. Ce dernier, mal connu dans le premier degré, peut – et parfois doit – intervenir en cas de désaccord avec la hiérarchie.

Il est possible de le solliciter pour des questions allant du déroulement de carrière à l’affectation, en passant par l’organisation du travail, les relations personnelles ou encore les questions financières (29 % des saisines).

Il peut donc intervenir dans des situations de blocage variées. Même si le nombre des demandes de PE augmente (+ 17 % en 5 ans), elles ne représentent que 15 % de celles émanant des personnels (52 % pour les enseignants du secondaire).

Le rôle du médiateur est pourtant intéressant : lorsque des tensions apparaissent avec l’administration et s’il considère que la contestation est recevable, il va rechercher le dialogue pour proposer une autre solution ou un point de vue différent et faire évoluer la décision.

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Syndicat enseignant