… entre le ministère et les organisations représentatives.
Compte rendu.
Quelques chiffres
1000 cas confirmés par jour jusqu’à une semaine avant les vacances.
Doublés à 2000 cas confirmés par jour la dernière semaine.
Répartition : 2/3 élèves, 1/3 personnels
Masques DIM distribués aux enseignants
Le SNALC avait interrogé le ministère suite à la publication d’un article de Reporterre au sujet de la toxicité des masques (Dim) distribués aux enseignants.
Le ministère indique que ces masques avaient été commandés par l’État pour constituer le stock stratégique pour ses agents. Il y a potentiellement des risques impossibles à quantifier à ce stade : l’expertise est en cours. Le gouvernement a confié à l’ANSES une analyse propre. Les résultats seront connus dans la semaine prochaine, voire en fin de semaine.
Dans l’attente, il sera demandé aux académies de retirer ces masques par précaution et de diffuser une recommandation de ne plus les porter.
D’autres masques seront fournis : 6 par agent, dont les fabricants ont certifié qu’ils n’étaient pas traités aux biocides.
Un dispositif spécifique sera mis en place pour l’académie de La Réunion (congés décalés).
Personnels vulnérables
Le juge des référés du Conseil d’État a invalidé une partie du décret du 29 août donnant la liste restreinte (4) des critères de vulnérabilité et, dans l’attente d’une décision du Premier ministre, rétabli la liste « large » (11) du décret du 5 mai.
Le SNALC avait aussitôt informé les personnels de cette disposition et interrogé le ministère sur la situation des personnels dont la vulnérabilité était à nouveau reconnue.
Les arbitrages sont en cours et les décisions seront prises avant la fin de la semaine (d’autant que certaines académies ne seront plus en congés).
Selon le ministère, la liste large correspond à 13% des salariés, ce qui ne serait pas une décision « aisée à prendre ».
Continuité pédagogique
Le SNALC a demandé si l’on était aujourd’hui en capacité de mettre en œuvre de l’hypothèse 1 du plan de continuité pédagogique.
Le ministère a répondu être en capacité de déclencher le plan de continuité pédagogique dans les territoires où il serait nécessaire… mais se demande toujours où sont les enfants s’ils ne sont pas dans les classes : ils peuvent se regrouper ailleurs, dans des situations non sécurisées.
Information et communication
Le SNALC a dénoncé une grande variété dans la communication dans les écoles et établissements sur les cas avérés et réclamé de la clarté, notamment sur les personnes à informer, et un point hebdomadaire chiffré sur la situation. Le ministère ne peut se contenter de dire que « les enfants sont mieux protégés dans l’espace scolaire qu’à l’extérieur » ou que « les choses sont contenues dans l’espace public » sans rendre publics les éléments qui le prouvent : on a besoin d’une dimension scientifique dans la diffusion et le traitement des données dont dispose le ministère.