Le SNALC a appris avec tristesse et consternation le décès d’un collègue professeur à l’école d’Eaubonne dans le Val-d’Oise. Unanimement apprécié et respecté tant pour ses qualités personnelles que professionnelles, notre collègue, Jean Willot n’aurait pas supporté les accusations de violences qui ont été formulées par une famille. Le SNALC présente toutes ses condoléances à la famille de notre collègue.
Aujourd’hui, n’importe qui peut lancer une accusation grave et mensongère envers un professeur. Les enseignants à qui l’on demande de réparer tous les dysfonctionnements de la société française sont le plus souvent abandonnés par l’Institution dans des situations ubuesques. Le mouvement #PasDeVague l’avait clairement dénoncé : nous sommes livrés à nous-mêmes et à la merci du premier mythomane venu.
Le SNALC attend toujours une réaction du ministère — ce qui serait la moindre des choses quand on a déclaré donner de la valeur à la parole du professeur.
Le SNALC demande de revoir en profondeur la politique d’accompagnement des personnels, qui doivent être protégés par l’Institution.