Sale temps (de travail) dans l’éducation nationale

Le SNALC est perplexe, pour ne pas dire révolté, quant au rapport de l’Inspection générale des finances de février 2019 sur les régimes dérogatoires aux 35 heures dans la fonction publique d’Etat. D’après ce document, les CPE, les PsyEN et les agents administratifs et techniques de l’Éducation nationale, entre autres, bénéficient de régimes plus favorables en termes de temps de travail. Ces catégories travailleraient moins que les 1607 heures prévues par an. Et les préconisations suggérées sont donc d’augmenter ce temps et/ou supprimer des jours de congé.

La publication de ce rapport au moment où est présenté le projet de loi sur la réforme de la Fonction Publique n’est pas anodine. Ce rapport n’insiste pas sur le travail de ces personnels, la multiplication de leurs tâches, sur le travail « non visible ». On se sert de ces chiffres pour faire le « buzz » et ainsi mieux frapper dans le dos les fonctionnaires, avec la volonté de les jeter en pâture à une opinion publique que l’on cherche à manipuler. Ce rapport, comme d’autres déclarations, visent à brûler la maison du Service Public… Le SNALC ne laissera pas faire et défendra les conditions de travail des agents.

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