La sieste en maternelle : entre recommandations et réalité

Aucun texte législatif ne règlemente la sieste en maternelle, mais quelques préconisations sont parues en 2015 et restent disponibles sur Eduscol dans « Nouveaux rythmes scolaires : Les bonnes pratiques en maternelle ». La lettre du Conseil scientifique de l’Éducation nationale revient sur la sieste et son évolution à la maternelle pour apporter les derniers éclairages scientifiques.

Pour le Dr Challamel, « la très grande majorité des enfants a besoin d’une sieste jusqu’à 5 ans pour son bien-être, sa stabilité émotionnelle, la qualité de ses apprentissages »(1). Le CSEN rappelle quant à lui que plus de 30 % des enfants ne dorment pas suffisamment. Il met à la disposition des enseignants une plaquette à partager avec les parents, permettant d’accompagner le sommeil à la maison et à l’école.

« La sieste est un besoin individuel qui évolue différemment d’un enfant à l’autre. Certains n’en auront plus besoin dès la petite section, tandis que d’autres en auront besoin plus longtemps. »

La sieste est ainsi recommandée en TPS et PS. Les MS peuvent parfois bénéficier d’un temps de repos dans la classe ou dans le dortoir s’il reste de la place. Rien n’est en revanche prévu pour les GS.

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Quand le petit Nicolas se moque d’Agnan

Que faisons-nous quand l’explication que nous donnons en classe semble difficile à comprendre par nos élèves ? Que faisons-nous quand les résultats de l’évaluation d’un élève sont catastrophiques ? Que faisons-nous quand l’IEN critique notre façon d’enseigner ? Nous, professeurs des écoles, avons tous la même réaction. Notre engagement pour l’école, notre conscience professionnelle et notre désir de faire en sorte que les apprentissages que nous dispensons soient les plus efficaces possible nous poussent systématiquement à remettre nos méthodes en question. Pour être meilleurs la fois suivante, et ce, sans prétention, notre seul objectif étant la réussite des élèves.

Peu de métiers exigent autant de remise en question. Le professeur des écoles s’interroge sans cesse sur ses méthodes pédagogiques et cherche toujours à s’améliorer. L’analyse permanente et la perfectibilité font partie de son quotidien. Il est plus difficile que dans les années 1980 de réinvestir le travail de préparation d’une année à l’autre. Le métier a changé et l’évolution du public nous oblige à concevoir sans cesse une nouvelle approche didactique.

En outre, instabilités, incertitudes et changements perpétuels contribuent à la complexité et donc à la pénibilité du métier de professeur des écoles.

Aussi, il serait stupide et complètement dépassé de penser que notre temps de travail se résume à 24 heures par semaine, 6 mois de l’année, en occultant les nombreuses heures de préparation le soir, les week-ends et même pendant les vacances, en occultant également ce temps considérable de remises en question – voire d’autocritiques – dans l’intérêt des élèves. Heureusement, rares sont les personnes qui ont encore cette conception surannée du métier de professeur. J’inviterais d’ailleurs ces dernières à venir enseigner en classe un mois durant pour se rendre compte de l’ineptie de tels propos totalement déconnectés de la réalité.

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Les autorisations d’absence liées à la grossesse

Toute professeure des écoles enceinte a droit à une surveillance médicale pendant sa grossesse. Pour ces rendez-vous, il est possible de bénéficier d’autorisations d’absence, certaines accordées de droit et d’autres sur autorisation uniquement.

Les rendez-vous médicaux obligatoires liés à la grossesse font l’objet d’autorisations d’absence de droit sans perte de salaire, sur présentation a posteriori d’une attestation de présence. Celles-ci comprennent non seulement le temps de l’examen médical, mais également le temps du trajet aller et retour, dans la limite d’une demi-journée par rendez-vous.

Il y a 7 examens prénataux obligatoires :

  • Le premier examen prénatal : celui-ci doit avoir lieu avant la fin du 3ᵉ mois de grossesse. Ce rendez-vous est essentiel pour confirmer la grossesse, en établir le certificat et effectuer divers examens médicaux initiaux.
  • Les six examens prénataux répartis sur le reste de la grossesse, à raison d’un examen par mois jusqu’au terme comprenant les trois échographies obligatoires.
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Syndicat enseignant