L’importance de bien renseigner et tenir son cahier d’appel.

Le cahier d’appel est obligatoire dans chaque classe (article R131-5 du Code de l’éducation) et doit être tenu rigoureusement au stylo non effaçable. Il sert principalement à deux choses :

  1. Surveillance de l’absentéisme : au-delà de quatre demi-journées d’absence non justifiées par mois (article R131-7), le directeur peut proposer des mesures. En cas d’absences persistantes, un signalement doit être fait à la DSDEN.

2.Procédures judiciaires : en cas d’enquête, le cahier peut être demandé par la gendarmerie pour vérifier la présence d’un élève à une date précise. Il doit donc être conservé au moins 10 ans.

Le cahier contient aussi des informations de contact des élèves, mais celles-ci peuvent devenir obsolètes. Le SNALC recommande de joindre une copie à jour des fiches de renseignements au cahier d’appel et de bien rappeler aux parents de mentionner tout changement (numéros de téléphones, adresses postales, adresses mails, situation familiale, personnes autorisées ou non à venir chercher l’enfant…)

Enfin, le directeur doit présenter le taux d’absentéisme en conseil d’école chaque année.
Il est donc conseillé de calculer les taux mensuellement et de faire signer le cahier d’appel par le directeur.

Par ailleurs, ne pas oublier de se munir de son cahier d’appel lors des évacuations d’urgence, que ce soit ou non un exercice

Journée de solidarité : quelles obligations ?

L’article 6 de la loi n° 2004-626 du 30 juin 2004 relative à la solidarité pour l’autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées a créé la « journée de solidarité ». Celle-ci se décline différemment selon les ministères. Pour l’Éducation nationale, c’est l’arrêté du 4 novembre 2005 complété par la note de service n° 2005-182 qui en fixe les modalités.

Il s’agit d’une obligation légale pour tous les actifs, dont les PE. Elle doit être dédiée à un travail sur le projet d’école, mais il n’est pas rare que celle-ci soit consacrée à une formation obligatoire (laïcité, etc.) ou dévolue à des thématiques imposées par la DSDEN ou le rectorat. Pour les agents à temps partiel, cette journée est réduite au prorata de leur quotité de temps de travail : une demi-journée pour un mi-temps par exemple.

Attention, ces heures n’entrent pas dans le décompte des 108 heures d’obligations de service : elles viennent s’y ajouter. Par conséquent, certains DASEN (ou certains IEN) permettront d’y substituer des heures de réunions d’information syndicale, d’autres pas. C’est au cas par cas !

Si cette journée est obligatoire et doit être normalement consacrée à un sujet précis et non modifiable, il est possible d’envisager de la fragmenter en deux demi-journées. Il est également prévu par les textes que la date de cette journée soit fixée par l’IEN de circonscription après consultation du conseil des maîtres et avant la fin du premier trimestre.

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Les réunions avec les parents

Les PE sont de plus en plus sollicités.  Entre les exigences institutionnelles croissantes et les besoins variés des élèves, leur charge de travail ne cesse de s’alourdir. Dans ce contexte, le SNALC répond à une question récurrente : les réunions et rencontres avec les parents d’élèves sont-elles obligatoires ? Et dans quelles limites ?

Plusieurs articles du site education.gouv.fr et les articles D111-1 à D111-5 du Code de l’éducation sont consacrés au droit des parents d’être informés et encadrent les relations entre l’école et les familles.

Pour ce qui est des réunions collectives, il est dit qu’« au moins deux fois par an et par classe, une rencontre, qui peut prendre différentes formes, doit être organisée entre les parents et les enseignants » (1). Cela inclut la « réunion de rentrée ».

Concernant les entretiens individuels, « les parents bénéficient (…) de rendez-vous individualisés, a minima pour des bilans intermédiaires et de fin d’année de restitution des acquis des élèves. Ces rencontres sont complétées autant que nécessaire selon les situations et les besoins rencontrés » (2). Sur ce point, le SNALC rappelle que les résultats des évaluations nationales doivent être « restitués » aux familles, sans plus de précisions.

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Syndicat enseignant