Actualisation du guide national AESH

Groupe de travail ministériel
en présence des organisations syndicales représentatives
Mardi 25 mars 2025

Compte rendu du SNALC

Le précédent guide national AESH date de septembre 2020. Il nécessite une mise à jour en raison des nombreuses modifications législatives et réglementaires entrées en application ces dernières années et entraînant une évolution des droits et des obligations des AESH.

Ainsi, le ministère a introduit dans cette version actualisée de son guide national :

  • La rupture conventionnelle (01/01/2020) ;
  • la grille indiciaire nationale (01/09/2021) ;
  • l’indemnité de fonctions (01/09/2023) ;
  • les indemnités REP et REP+ (01/01/2023) ;
  • les nouvelles conditions d’accès au CDI après un unique CDD de 3 ans (01/09/2023, suite à la loi du 16 décembre 2022) ;
  • l’accompagnement sur le temps méridien avec financement par l’Etat (01/09/2024) ;
  • les modifications des droits concernant les congés de maladie ordinaire et de grave maladie (01/09/2024 et 01/03/2025) ;
  • l’acte II de l’école inclusive, notamment le passage des PIAL en Pôles d’Appui à la Scolarité (PAS) ainsi que les recrutements par les rectorats ou DSDEN (fin des recrutements par des EPLE)
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Dépôt de bilan éducatif et faillite sociale

Il semble bien loin le temps des préparatifs des Jeux Olympiques, lorsque notre pays dépensait sans retenue pour impressionner le monde et démontrer son savoir-faire. La rentrée de septembre l’a brutalement ramené à la réalité, avec une dette nationale qui alimente toutes les discussions.

Pour réduire les dépenses de l’État, tous les moyens sont étudiés, mais la fonction publique est en ligne de mire, avec, au premier plan, l’Éducation nationale, qui compte 1 million d’enseignants, soit la plus grande entreprise de France. Cela fait des années que des abus, des dépenses superflues et, surtout, le rapport coût-bénéfice des agents de la fonction publique sont dénoncés.

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Le mot du président : Respect pour les PE !

Traditionnellement, les professeurs des écoles sont jugés coupables d’être toujours en vacances et de ne pas travailler beaucoup. Grâce à l’investissement du SNALC, cette image d’Épinal s’estompe, même si elle n’a pas disparu tout à fait. Nous martelons dans tous les grands médias nationaux la réalité du terrain. Nous combattons les idées reçues avec des faits, des données chiffrées. Nous rappelons la crise actuelle des recrutements : a-t-on déjà vu un métier attractif manquer à ce point de candidats ? Et nous le voyons : ça fonctionne. Le SNALC n’oublie jamais que la bataille que nous menons pour la défense des personnels est aussi une bataille de l’opinion, et que marteler la question des salaires, des conditions de travail, est un élément important de ce combat. Car ce ne sont pas nos gouvernants qui vont d’eux-mêmes améliorer la situation, puisqu’ils ne font que la dégrader, ministre après ministre.

Dernier exemple en date : nous sommes désormais coupables d’être malades. À compter du 1er mars 2025, pour les fonctionnaires et les contractuels, les 3 premiers mois de l’arrêt maladie sont désormais indemnisés à hauteur de 90 % du traitement indiciaire. Or, les professeurs des écoles ont déjà tendance à ne pas s’écouter assez, et à ne pas écouter assez leur médecin. Beaucoup d’entre vous êtes déjà allés travailler alors que vous étiez malades, et qu’un arrêt maladie était légitime. Même plus besoin de nous culpabiliser : nous nous auto-culpabilisons, faisant passer l’accompagnement d’un élève ou le fait que nous savons que nous ne serons pas remplacés avant notre propre santé. Nous sommes poussés à cela par le stigmate du mot « absentéisme », dont le SNALC rappelle inlassablement le sens réel. Non, être malade, être en formation, encadrer un voyage scolaire, ce n’est pas être « absentéiste ».

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Syndicat enseignant