10 mars : point sur la situation sanitaire

Compte rendu de réunion au ministère
POINT SUR LA SITUATION SANITAIRE
En présence du directeur de cabinet et de la secrétaire générale.

Du fait des vacances, difficulté de comparer les chiffres en milieu scolaire ces dernières semaines, mais décrue très nette entre les chiffres de cette semaine et ceux d’avant les vacances. Les absences de professeurs en janvier ont quasiment doublé par rapport à une année classique. Les recrutements annoncés ont été effectués et les enveloppes consommées. Sur les capteurs de CO2, un point sera fait tout à l’heure avec les associations d’élus.

Rappel du fait que le premier ministre a annoncé des allègements en population générale. La transposition en milieu scolaire fait que l’on passe au niveau 1 du protocole, en allant même plus loin sur le port du masque, qui n’est plus obligatoire à tous les niveaux, personnels compris.

La Foire aux questions précisera l’ensemble des points dans la journée, avec envoi d’un message à l’ensemble des personnels.

Le SNALC indique que les délais sont, une fois encore, très courts, compte tenu de l’importance des changements de protocole. Les écoles et établissements vont devoir passer leur vendredi et leur week-end sur le travail d’application et sur la communication envers les élèves et les familles. Ce ne sont pas des conditions correctes.

Le SNALC demande qu’un document spécifique sur le contact tracing soit adressé à l’ensemble des personnels, afin que les règles soient clairement cadrées. Il faut un système simple, pour ne pas déborder les directions d’école, les vies scolaires, les personnels infirmiers, etc. Il faut aussi quelque chose de cohérent : il paraîtrait incompréhensible que les élèves mangeant ensemble à la cantine ne soient pas cas contacts, alors même qu’ils remplissent tous les critères de la définition de cas contact.

Le SNALC demande que les règles sur le port du masque soient très claires (il s’agit bien de la fin de l’obligation de le mettre, mais certaines personnes peuvent le garder pour des raisons par ailleurs parfaitement valables). Le SNALC demande que l’employeur fournisse des masques FFP2 en quantité suffisante pour celles et ceux qui le demandent. Ces masques sont les seuls réellement protecteurs dans une situation où le masque n’est généralement plus porté, selon le président du HCSP et le représentant du ministère de la santé.

Le SNALC a beaucoup de remontées sur la question des ASA, et a bien noté hier que les règles ne changeaient pas pour le moment.

Sur la qualité de l’air, il faut maintenant avoir des indications sur la façon de la tester , afin de savoir comment chaque salle « fonctionne » de ce point de vue. Ce n’est pas lors de l’arrivée d’un éventuel prochain variant qu’on le fera, alors qu’on aura le nez dans le guidon. Cela permettra aussi d’avoir des données opposables pour faire bouger les collectivités locales sur la mise en œuvre de travaux.

Enfin, le SNALC demande toujours une prime pour l’ensemble des personnels, qui serait normale au vu de l’investissement qu’a nécessité la gestion de la pandémie depuis maintenant 2 ans.

Échanges

Un document dédié sur le contact tracing est travaillé en ce moment même avec le ministère de la santé.

Les préfets peuvent prendre des décisions au vu de la situation, mais on ne souhaite pas d’adaptations locales au niveau de l’établissement.

Les règles en matière de nettoyage, aération… demeurent.

Il sera bien reprécisé que les règles sur les ASA ne sont pas modifiées.

Reprise des rencontres UNSS.

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