Loi Blanquer : toujours ni statut, ni reconnaissance en vue,
 Les AESH en colère poursuivent leur mobilisation !

Depuis plusieurs semaines, les personnels de l’éducation nationale se mobilisent contre la loi Blanquer dite de l’École de la “confiance” et contre la loi de transformation de la Fonction Publique.

Pour les accompagnant.es d’élèves en situation de handicap (AESH) aussi, suite à la “concertation” ministérielle sur l’école inclusive lancée en octobre, ce projet de loi adopté en première instance à l’Assemblée et étudié mi-mai au Sénat, présage des dégradations des conditions de travail des AESH.

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Présomption de culpabilité : un soutien à charge

A chaque fois que notre profession vit un drame humain, l’opinion publique est traversée par un éclair de lucidité. Ce dernier, de par sa nature évanescente, ne dure qu’un temps et notre hiérarchie a tôt fait de minimiser les violences que nous subissons au quotidien et qui conduisent parfois à l’irréversible.

Une administration aveugle aux agressions dont sont victimes ses agents

Le drame de la disparition de notre collègue Jean WILLOT a fugitivement alerté les médias. Pour autant, aucune prise de décision durable de la part de notre hiérarchie pour essayer d’éviter un nouveau drame. Au contraire, à chaque fois, le déroulé des événements est identique : un reproche survient, la famille «surréagit», s’ensuit une spirale de violences verbales puis une plainte qui laisse au mieux l’enseignant sonné et au pire, le conduit à l’irréparable. Car bien souvent, notre hiérarchie, au lieu de nous assurer de son soutien, a recours à une demande de justification de l’enseignant.

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Le mot du président : non à l’école du socle !

En 2012, Vincent PEILLON, ministre de l’Éducation nationale, réunit les syndicats — dont le SNALC — pour leur soumettre son projet de loi de refondation de l’École. À l’intérieur, un article qui propose la mise en place d’une expérimentation visant à rapprocher fortement l’école primaire et le collège. Face à l’opposition de la majorité des organisations syndicales, SNALC en tête, le ministre décide en séance de retirer cet article, et finira par proposer à la place les conseils école-collège.

En 2018-2019, Jean-Michel BLANQUER, ministre de l’Éducation nationale, ne réunit pas les syndicats pour leur soumettre son projet de loi sur l’École de la confiance. Tout au plus en a-t-il présenté les grandes lignes à chaque organisation représentative, sans aucun projet de texte sous les yeux. Il attend le débat parlementaire pour soutenir l’intégration d’un amendement qui propose la mise en place d’une expérimentation visant à fusionner l’école primaire et le collège. Face à l’opposition des organisations syndicales représentatives, SNALC en tête, le ministre parle de « bobards », maintient ce projet et envisage uniquement quelques évolutions du texte pour qu’on ait au moins la décence de demander aux instances représentatives des écoles et du collège leur accord avant de les faire disparaître dans un EPLESF (établissement public local d’enseignement des savoirs fondamentaux).

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