A chaque fois que notre profession vit un drame humain, l’opinion publique est traversée par un éclair de lucidité. Ce dernier, de par sa nature évanescente, ne dure qu’un temps et notre hiérarchie a tôt fait de minimiser les violences que nous subissons au quotidien et qui conduisent parfois à l’irréversible.
Une administration aveugle aux agressions dont sont victimes ses agents
Le drame de la disparition de notre collègue Jean WILLOT a fugitivement alerté les médias. Pour autant, aucune prise de décision durable de la part de notre hiérarchie pour essayer d’éviter un nouveau drame. Au contraire, à chaque fois, le déroulé des événements est identique : un reproche survient, la famille «surréagit», s’ensuit une spirale de violences verbales puis une plainte qui laisse au mieux l’enseignant sonné et au pire, le conduit à l’irréparable. Car bien souvent, notre hiérarchie, au lieu de nous assurer de son soutien, a recours à une demande de justification de l’enseignant.
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