SNALC Nice : des infos du 5 juin 2020

CHSCTA et mises à jour sur les conditions de  reprise du mois de juin
Lors du CHSCTA du 4 juin 2020, le SNALC a obtenu quelques éléments de réponses attendus en cette période plus que jamais anxiogène.
ASA et garde d’enfants pour les professeurs des écoles et les personnels vulnérables
Pour la garde des enfants, il faut, selon l’additif à la note RH de notre recteur, faire établir un justificatif d’établissement stipulant que l’enfant ne peut être accueilli sur tout ou partie du temps scolaire. Cet accueil vaut pour le public et le privé. La FAQ du 5 juin est venue apporter des précisions attendues par la profession en page 18 :
« Les personnels dont les enfants ne peuvent pas être accueillis en crèche ou en établissement scolaire durant leur temps de service se voient proposer d’exercer leur fonction à distance, pour les jours durant lesquels leurs enfants ne peuvent être accueillis (sur présentation d’une attestation de l’établissement scolaire ou de la crèche). »
« Les personnels enseignants qui ne souhaitent pas confier leurs enfants à la crèche ou à l’école alors qu’ils en ont la possibilité et qui attestent sur l’honneur ne disposer d’aucune solution de garde alternative seront mobilisés, prioritairement et sous réserve des nécessités du service, par leur responsable hiérarchique pour la continuité pédagogique à distance assurée pour les élèves que leurs parents ont choisi ne pas confier à l’école. (…) Aucune ASA ne pourra être accordée dans ce cas. »
Pour consulter la FAQ du 5 juin, cliquez ici

Adhérents SNALC : Si vous ne souhaitez pas remettre vos enfants à la crèche ou à l’école et ce même s’ils sont prioritaires pour être accueillis, informez-nous de toute pression éventuelle pour retourner travailler en présentiel. La gestion actuelle du personnel est inadmissible ! les informations changent tous les deux jours ! Consultez le communiqué de presse du SNALC :
Stop au n’importe quoi !
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Gestion des personnels : stop au n’importe quoi !

Le SNALC, représentatif dans le premier et le second degrés, dénonce une gestion de plus en plus calamiteuse de cette fin d’année scolaire en ce qui concerne les personnels de l’Éducation nationale.

Alors même que, depuis le début, le SNALC avait appelé à élargir l’accueil instauré pendant le confinement sur des critères clairs, qui pouvaient réellement répondre aux impératifs économiques et sociaux, la « réouverture » retenue, adossée au volontariat des familles, entraîne une fin d’année chaotique et toxique.

Ainsi, les consignes envoyées sont régulièrement entachées de flou, quand elle ne se contredisent pas ou ne changent pas du jour au lendemain. Et ce malgré les remontées précises et régulières du SNALC et des autres organisations syndicales représentatives. Qui en pâtit ? Les personnels de l’Éducation nationale, qu’on accuse de ne pas être suffisamment engagés et de renâcler.

Derniers exemples en date : alors que le décret règlementaire interdit l’accueil des usagers dans les lycées de zone orange sauf pour des entretiens individuels, la circulaire (datée du 3 juin pour une réouverture devant se faire à partir du… 2 juin) indique que l’on peut accueillir les élèves pour « du travail en petit groupe ». Et que dire de la gestion calamiteuse du volontariat des enseignants souhaitant garder leurs enfants ? L’assurance est donnée par le ministère aux syndicats représentatifs qu’ils peuvent continuer à le faire et qu’ils assureront la continuité pédagogique à distance pour la majorité d’élèves qui ne sont pas présents dans les écoles et établissements. Le ministère « oublie » de l’écrire dans sa circulaire, mais l’inscrit noir sur blanc dans sa foire aux questions avant-hier. Et voici qu’aujourd’hui, par une mise à jour de ce document, tout cela est désormais soumis à « nécessité de service ». Autant dire que c’est le bon vouloir local, et qu’on vient donc de trahir l’engagement pris devant les syndicats représentatifs.
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