Le compte rendu du SNALC
Le premier jour des états généraux du numérique aura vu se succéder une foule d’interlocuteurs tous plus passionnants les uns que les autres.
L’UNESCO s’exprima, suivi du secrétaire général de l’OCDE, suivi lui-même d’un membre du Conseil de l’Europe. Car ils sont « les grands témoins » du futur du numérique dans l’enseignement. Ne riez pas. Non, vraiment. Ne riez pas. Attendez au moins quelques lignes.
Un propos fut particulièrement marquant. Il fut prononcé par le secrétaire général de l’OCDE. Vous savez, l’organisme qui évalue les systèmes éducatifs à travers PISA. En substance, ce brave homme nous expliqua que dans les pays où il y a eu un investissement massif dans le numérique à l’école, les résultats au test PISA ont baissé. Ils sont même moins bons que dans les pays où l’on n’utilise pas le numérique. Jusque-là, le SNALC ne fut pas étonné. Mais la conclusion tirée par cet homme d’importance est que cela est dû au manque de formation des enseignants qui n’ont pas su tirer profit de cette nouvelle technologie.
On le voit : très tôt dans ces états généraux, la barre était placée à une hauteur impressionnante.
Après ces témoignages, les débats s’ouvraient sur les cinq axes de réflexion des états généraux.
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