Si un an tout juste après le premier confinement, nous y voyons un peu plus clair, c’est malheureusement uniquement parce que les jours rallongent avec l’arrivée du printemps. En ce qui concerne l’épidémie, l’heure des beaux jours n’a pas encore sonné…
En mars 2021, la situation sanitaire suscite toujours à l’école plus qu’ailleurs de nombreuses inquiétudes comme nous le montrent les nombreux témoignages que le SNALC reçoit sur le sujet.
Les enseignants de la zone B, les derniers à partir en vacances d’hiver, ont vu dans le Nord comme dans le Sud de nombreuses classes et écoles contaminées déclarées clusters, qui ont demandé en vain le droit de fermer sans attendre les vacances. En vain car le ministre s’est voulu comme toujours rassurant en réaffirmant à la mi-février que le virus ne circulait pas beaucoup dans les écoles et que c’étaient les périodes des vacances qui en facilitaient la propagation. Ce qui nous a inquiété n’était pas tant le discours rassurant de Monsieur Blanquer mais plutôt la découverte de l’intelligence particulière du variant anglais qui, pour contredire le ministre, a préféré s’attaquer en priorité à la zone « B » comme « Britannique » ou « Bobard » très certainement.
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