Avis de recherche : revalorisation salariale

Entre le GT 6 qui joue l’arlésienne, l’indemnité compensatrice de la CSG qui ne cesse de se faire attendre et la hausse du SMIC qui supprime à nouveau un niveau dans l’espace indiciaire, la revalorisation salariale des AESH n’est pour l’instant qu’un mirage !

Pourtant, le 27 février 2020, lors du lancement du Comité consultatif AESH, le ministère s’était engagé à une revalorisation du métier d’AESH et le SNALC ne pouvait que s’en féliciter.
Une première réunion sur les rémunérations a bien eu lieu le 9 juin 2020, mais pour rien, faute d’arbitrages budgétaires gouvernementaux en faveur d’une hausse des salaires des AESH. Un deuxième groupe de travail avait été programmé le 2 juillet, mais il n’a pas eu lieu, soi-disant pour cause de pandémie. Ne soyons pas dupes, la COVID n’y est pour rien. C’est l’incapacité de notre ministère à tenir ses promesses qui explique l’arrêt des négociations salariales !
Face aux demandes réitérées du SNALC, y compris en Comité technique Ministériel (CTM), cette réunion a de nouveau été portée à l’agenda social du ministère pour la fin de l’année 2020, sous le nom de GT 6. Nous sommes en mars 2021, et nous l’attendons toujours.
Si le 16 novembre, une revalorisation était annoncée pour les personnels de l’Éducation nationale, force est de constater que les AESH en ont été les grands oubliés.

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B comme… boniments

Si un an tout juste après le premier confinement, nous y voyons un peu plus clair, c’est malheureusement uniquement parce que les jours rallongent avec l’arrivée du printemps. En ce qui concerne l’épidémie, l’heure des beaux jours n’a pas encore sonné…

En mars 2021, la situation sanitaire suscite toujours à l’école plus qu’ailleurs de nombreuses inquiétudes comme nous le montrent les nombreux témoignages que le SNALC reçoit sur le sujet.

Les enseignants de la zone B, les derniers à partir en vacances d’hiver, ont vu dans le Nord comme dans le Sud de nombreuses classes et écoles contaminées déclarées clusters, qui ont demandé en vain le droit de fermer sans attendre les vacances. En vain car le ministre s’est voulu comme toujours rassurant en réaffirmant à la mi-février que le virus ne circulait pas beaucoup dans les écoles et que c’étaient les périodes des vacances qui en facilitaient la propagation. Ce qui nous a inquiété n’était pas tant le discours rassurant de Monsieur Blanquer mais plutôt la découverte de l’intelligence particulière du variant anglais qui, pour contredire le ministre, a préféré s’attaquer en priorité à la zone « B » comme « Britannique » ou « Bobard » très certainement.

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Note du CSP sur les programmes de maternelle : est-ce bien sérieux ?

La note d’analyse et de propositions par le CSP (Conseil Supérieur des Programmes) relative aux programmes de maternelle laisse transparaître une infantilisation et une vulgarisation à notre égard qui ne peuvent laisser le SNALC indifférent. Ce texte peut même parfois paraître insultant, semblant plutôt s’adresser à des néophytes, pour ne pas dire à l’opinion publique, qu’aux professeurs des écoles.
Une fois de plus, nous voyons là un outil de communication à la terminologie dérangeante plus qu’un document d’aide au travail pour les professionnels que nous sommes.

Les neurosciences pour nous prendre de haut

En essayant de donner leurs lettres de noblesse aux « chercheurs » du ministère, ou de faire leur publicité, il faudrait veiller à ne pas oublier les enseignants, qui n’ont nul besoin d’être éblouis par un verbiage infructueux. Se cacher derrière les sciences pour justifier un amoindrissement de notre liberté pédagogique tend une fois de plus à dresser une barrière entre ceux qui « savent » (les chercheurs en sciences de l’éducation, neurosciences, etc.) et ceux qui officient (les professeurs des écoles). Pourtant, qui se démène chaque jour pour faire avancer et progresser les élèves, générations après générations ? Certainement pas les « penseurs » de l’école mais plutôt ses acteurs.

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