EPS sous COVID : quand les gestes barrières compliquent la pratique

Les professeurs des écoles n’ont pas attendu que leur ministre devienne ministre des sports, ni ses récentes gesticulations, ni sa promotion de 30 minutes par jour d’activité physique, pour accorder de l’importance à l’EPS. A l’école primaire, cet enseignement basé sur un projet pédagogique, et sur la notion de motricité en maternelle, est indispensable et déjà quotidien au cycle 1.

Cependant, les activités physiques et sportives en intérieur sont désormais interdites. Certains le regrettent mais de nombreux professeurs, très mal protégés et évoluant dans un milieu où les gestes barrières et les règles sanitaires sont plus que difficilement applicables, ont accueilli la nouvelle avec soulagement.

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Ne faisons pas de nos collègues des cibles

Le SNALC, syndicat représentatif, demande avec une grande urgence à ce que, collectivement, nous tirions toutes et tous les leçons des événements tragiques face auxquels, à l’époque, toute la communauté éducative s’est pourtant élevée.

Le SNALC a toujours défendu une conception universaliste de l’enseignement, de l’école au supérieur. S’il est possible, normal et même sain d’exprimer des désaccords, le développement de l’esprit critique auquel nous aspirons pour nos élèves et étudiants ne peut avoir lieu dans une ambiance de dénonciation et de chasse aux sorcières.

Le SNALC apporte et apportera toujours son soutien par défaut aux personnels mis en cause de façon personnelle et publique. L’emballement médiatique qui a lieu dans ce type d’affaires — comme c’est le cas ces jours-ci à l’IEP de Grenoble — est une machine infernale qui fait de nos collègues des cibles.

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