Dans les années 90, le ministère mit en place des allocations IUFM (1), aides financières mensualisées pour attirer les futurs professeurs du 1er et du 2nd degrés. Les allocations préparatoires versées l’année de licence (L3) et les allocations de première année d’IUFM, dont le nombre variait selon les académies et leur déficit en enseignants, avaient pour but de relancer – déjà à l’époque – l’attractivité du métier.
Prise en compte de 4 ou 8 trimestres pour la retraite
Ces allocations reviennent sur le devant de la scène car cela fait plus de 30 ans que les bénéficiaires attendent l’application de la loi n°91-715 du 26 juillet 1991, article 14.
En effet, cet article stipule que les périodes pendant lesquelles ont été perçues des allocations d’enseignement (L3 et/ou 1ère année d’IUFM) sont prises en compte pour la constitution et la liquidation du droit à pension de retraite, sous réserve de la titularisation dans un corps d’enseignants et dans des conditions fixées par décret en Conseil d’Etat.
Or, à ce jour, aucun gouvernement n’a daigné promulguer le décret nécessaire à l’application de la loi, malgré de nombreuses questions à l’Assemblée nationale, au Sénat et aux ministres successifs de l’Éducation nationale, le dernier prétexte en date étant d’attendre une future réforme des retraites.
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