Alors que notre nouveau ministre a fait sa première rentrée, le SNALC sera plus que jamais vigilant quant à la politique qu’il compte mener dans le premier degré.
Nous nous inquiétons avec vous sur l’évaluationite nationale. Les collègues perdent déjà beaucoup de temps sur les évaluations de CP et de CE1, qu’il conviendrait a minima d’alléger : pourquoi donc en rajouter en CM1 ? De même, l’empilement de contraintes pédagogiques sans amélioration des conditions d’exercice, alors même que faire classe est de plus en plus difficile, ne peut que crisper à raison les professeurs des écoles.
Nous espérons en revanche que les mesures sur la gestion des élèves harceleurs à l’école primaire seront suivies d’effet. Pour le SNALC, ce n’est pas à la victime de changer d’école, et il faut passer des paroles et des bonnes intentions aux actes. Le SNALC est également prêt à travailler sur la question du concours (et de sa place) et de la formation initiale, tant que devenir professeur des écoles garantit l’obtention d’un niveau master et d’un emploi de catégorie A. Le concours en fin de M2 était une stupidité et a découragé de très nombreux étudiants.
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