Évaluations d’écoles : beaucoup de bruit pour rien

Le SNALC a interrogé un panel de directeurs et directrices au sujet des évaluations d’école. L’exercice a démontré ce que dénonce le SNALC depuis 2021 : ces évaluations font beaucoup de bruit pour rien, générant des améliorations mineures et un travail énorme par rapport à la plus-value réalisée. Voici les quelques remontées récurrentes.

Préparation des visites, réunions, création puis analyse des questionnaires des parents alourdissent considérablement des emplois du temps déjà chargés.De plus, le sentiment d’une charge de travail inéquitable générerait de nouvelles tensions dans les équipes, les enjeux n’étant pas les mêmes pour tous.

Les réponses des parents, évaluateurs de l’école, sont tronquées : les répondants restent soit les parents investis, soit les parents mécontents et cela ne correspond pas à un panel représentatif. Certaines questions sont parfois imposées aux équipes pédagogiques avec des demandes de renouvellement ou de prolongation des délais de réponses.

lire la suite

Pénurie de remplaçants: la situation s’aggrave

La fonction de remplaçant reste financièrement attractive pour beaucoup de PE. Or, obtenir un poste de brigade au mouvement n’est plus si simple, surtout si l’on recherche une spécialité (en REP+ ou sur formation continue). Malheureusement, ces spécialités convoitées sont amenées à disparaître au profit d’une généralisation des titulaires départementaux ou TD, bien plus pratiques à répartir sur tout type de remplacements à l’échelle départementale.

Consigne a été donnée par le Ministère : créer des postes de brigade dès 2025 s’impose ! Mais ceci, sans moyens donnés en plus, tout en répondant aux multiples priorités ministérielles. Le constat est unanime : des classes restent sans professeur ; les parents d’élèves s’insurgent ; les élèves sont répartis dans d’autres classes ; des PE se voient refuser leurs demandes d’ASA pour rendez-vous médicaux et vont travailler malades ; l’administration doit pallier les départs en retraite en cours d’année ou les congés maladie à échéance indéterminée… Lorsque des DSDEN sont amenées à imposer une fraction de remplacement maladie aux titulaires de secteur, on s’aperçoit qu’on a atteint les limites.

Lire la suite

Les spécificités de l’affection de longue durée

Les maladies qui nécessitent un traitement prolongé sont considérées comme des « affections longue durée » (ALD). Le SNALC détaille les particularités de leur prise en charge.

Une ALD est une maladie grave et/ou chronique nécessitant un traitement long, régulier et coûteux. C’est le médecin traitant qui prescrit toute demande de prise en charge.

Selon la ou les pathologies, l’ ALD est considérée comme exonérante ou non exonérante.

  • Les ALD exonérantes sont graves, invalidantes et chroniques ou appartiennent à la liste ALD 30 (diabète de type 1 et 2, sclérose en plaque, VIH, dépression récurrente, tumeur maligne, polyarthrite rhumatoïde évolutive, …).
  • Une ALD non exonérante est une maladie grave nécessitant une interruption de travail et/ou des soins continus pour une durée prévisible supérieure à 6 mois, mais sa prise en charge par l’Assurance Maladie n’est pas totale. Il n’existe pas de liste détaillant les ALD non exonérantes.

Une fois l’ALD reconnue, l’agent public bénéficie des remboursements liés à la prise en charge des soins notamment lorsque les traitements sont coûteux, et peut aussi ne pas avoir de jours de carence supplémentaires.

Lire la suite