Affichage syndical et liberté d’expression

Qui n’a jamais été confronté à un problème lié à l’affichage de tracts syndicaux ? Combien de signalements d’incidents sont relevés chaque année ? De trop nombreux établissements ne respectent pas la législation en vigueur et portent atteinte à la liberté d’expression syndicale.

C’est, rappelons-le, le chef d’établissement qui est seul responsable du respect de cet affichage et par conséquent des dégradations constatées dans l’établissement qui est placé sous sa direction : c’est à lui à faire respecter les règles collectives auxquelles ont du mal à se soumettre quelques esprits obtus, bien souvent représentants d’une organisation concurrente, qui n’hésitent cependant pas à donner des leçons de tolérance et vanter les mérites de la diversité, pourvu qu’elle ait des couleurs proches de celles de la section locale.

L’affaire est plus grave encore quand on constate que le chef d’établissement en personne est à l’origine de la dégradation d’un affichage. Cette profonde ignorance des textes et décrets dénote ici une incompétence grave et provoque d’intolérables abus de pouvoir, à l’image de tel principal qui met à nu tous les panneaux syndicaux à l’occasion de congés scolaires, ou de tel autre qui refuse l’accès des représentants mandatés à la salle des professeurs.

Des affiches du SNALC disparaissent ou sont dégradées : arrachées, griffonnées, voire artistiquement taguées par de courageux anonymes. Depuis longtemps, le SNALC suscite beaucoup d’interrogations et de commentaires. Alors pourquoi tant de réactions et d’intolérance ? Pourquoi cherche-t-on à dégrader l’image du SNALC ? Sans doute parce que le SNALC est le seul syndicat représentatif et réellement indépendant, le seul à dire des vérités sans compromission, à se préoccuper uniquement des problèmes concrets qui touchent directement les personnels et leurs intérêts, à proposer des outils pertinents et des actions audacieuses.

Il suffit de consulter notre site ou le site national www.snalc.fr pour comprendre : le SNALC ne se contente pas de s’opposer mollement en appelant à de vaines et coûteuses journées de grève dans l’attente improbable du grand soir… Le SNALC informe et accompagne fidèlement les personnels qu’il représente. En témoignent les nombreux outils mis à la disposition de tous, en téléchargement libre, tels que les packs pour comprendre la réforme du collège, lutter contre sa mise en place destructrice et conserver les sections menacées («Abrogeons la réforme de l’intérieur»), des projets construits et alternatifs pour une École des Fondamentaux, un Collège modulaire ou un Lycée de tous les savoirs, ou plus récemment le Découpage annuel des programmes de cycle, envoyé en papier à tous les professeurs concernés, adhérents ou non, et confrontés à l’ineptie inextricable des choix ministériels, pendant que d’autres s’appliquent à adresser une «carte postale» à la ministre.

Voilà ce qui dérange, ce que beaucoup de nos adversaires craignent : le contraste entre le chef d’établissement qui est seul responsable du respect de cet affichage et par conséquent des dégradations constatées dans l’établissement qui est placé sous sa direction : c’est à lui à faire respecter les règles collectives auxquelles ont du mal à se soumettre quelques esprits obtus, bien souvent représentants d’une organisation concurrente, qui n’hésitent cependant pas à donner des leçons de tolérance et vanter les mérites de la diversité, pourvu qu’elle ait des couleurs proches de celles de la section locale.
L’affaire est plus grave encore quand on constate que le chef d’établissement en personne est à l’origine de la dégradation d’un affichage. Cette profonde ignorance des textes et décrets dénote ici une incompétence grave et provoque d’intolérables abus de pouvoir, à l’image de tel principal qui met à nu tous les panneaux syndicaux à l’occasion de congés scolaires, ou de tel autre qui refuse l’accès des représentants mandatés à la salle des professeurs.
Des affiches du SNALC disparaissent ou sont dégradées : arrachées, griffonnées, voire artistiquement taguées par de courageux anonymes. Depuis longtemps, le SNALC suscite beaucoup d’interrogations et de commentaires. Alors pourquoi tant de réactions et d’intolérance ? Pourquoi cherche- t-on à dégrader l’image du

SNALC ? Sans doute parce que le SNALC est le seul syndicat représentatif et réellement indépendant, le seul à dire des vérités sans compromission, à se préoccuper uniquement des problèmes concrets qui touchent directement les personnels et leurs intérêts, à proposer des outils pertinents et des actions audacieuses.
Il suffit de consulter le site www. snalc.fr pour comprendre : le SNALC ne se contente pas de s’opposer mollement en appelant à de vaines et coûteuses journées de grève dans l’attente improbable du grand soir… Le SNALC informe et accompagne fidèlement les personnels qu’il représente. En témoignent les nombreux outils mis à la disposition de tous, en téléchargement libre, tels que les packs pour comprendre la réforme du collège, lutter contre sa mise en place destructrice et conserver les sections menacées («Abrogeons la réforme de l’intérieur»), des projets construits et alternatifs pour un Collège modulaire ou un Lycée de tous les savoirs, ou plus récemment le Découpage annuel des programmes de cycle, envoyé en papier à tous les professeurs concernés, adhérents ou non, et confrontés à l’ineptie inextricable des choix ministériels, pendant que d’autres s’appliquent à adresser une «carte postale» à la ministre.

Voilà ce qui dérange, ce que beaucoup de nos adversaires craignent : le contraste entre d’une part l’efficacité et le discours de vérité du SNALC et d’autre part les déclarations d’intention de grosses centrales qui curieusement pâlissent avec l’arrivée des beaux jours. Ainsi, loin des valeurs de tolérance, de respect et d’honnêteté, certains mauvais joueurs, rageurs, en sont réduits à froisser nos tracts syndicaux ; devenant alors footballeurs profs-esionnels – c’est dans l’air du temps -, ils shootent dans cette boule de papier et l’expédient ridiculement la plupart du temps juste à côté de la corbeille, aussi peu scrupuleux des valeurs qu’ils sont censés transmettre que du travail des agents.

Malgré ces attaques mesquines, de plus en plus de collègues nous font confiance et adhèrent à nos idées. C’est un fait : le SNALC ne cesse de progresser. Car les femmes et les hommes qui composent le SNALC ou le rejoignent sont des personnes courageuses, dignes, reconnaissantes et qui ne reculeront pas face à la médiocrité d’un système mis en place depuis des décennies.

Comment combattre ces médiocrités et que faire lorsque vous constatez des atteintes au panneau syndical du SNALC ? Il suffit de prendre en photo le tableau d’affichage, et d’en informer par écrit (mail par exemple) le chef d’établissement et le président du SNALC de votre académie, qui prendront (ou prendra) les dispositions nécessaires. Chaque représentant syndical local (S1) ou membre d’un bureau académique du syndicat a le droit de déposer dans le casier des collègues un tract syndical, de vérifier la conformité du tableau d’affichage syndical. Ce dernier, dans plus de 75% des cas, n’est pas conforme. Trop petit, inexistant, trop de tracts (pour certains datant de la préhistoire), des documents se chevauchant sur un même et ridicule panneau miniature…

Le SNALC, dans plusieurs académies, a déjà obtenu que les établissements où étaient signalés des problèmes récurrents soient munis de panneaux syndicaux conformes, voire vitrés et fermés à clé, comme le stipule l’article 8 du décret n° 82-447 et sa circulaire d’application n°1487 du 18 novembre 1982 modifié : «ces panneaux doivent être placés dans des locaux (salles, couloirs, escaliers…) facilement accessibles au personnel, à l’exception des locaux qui sont spécialement affectés à l’accueil du public. Ils doivent être de dimensions suffisantes et dotés de portes vitrées ou grillagées et munies de serrures. » Chaque syndicat peut donc disposer de son propre espace d’affichage, afin que l’expression démocratique de toutes les tendances soit protégée.

Ainsi, l’usage du droit et des textes règlementaires, assorti au besoin d’un budget supplémentaire pour l’installation de ces équipements de protection, permettra de pallier l’inaptitude de l’autorité locale à respecter ou faire respecter les principes élémentaires de la liberté d’expression.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *