Archives de catégorie : Carrière

Retenue sur salaire : une bombe à retardement

Lorsqu’un PE reçoit plus que la rémunération à laquelle il a droit, l’Éducation nationale peut effectuer une retenue sur son salaire. La ponction est rude et laisse pantois celui qui n’est parfois pas averti de la manœuvre, plus qu’indélicate pour le SNALC.

En cas d’absence pour maladie du professeur des écoles ou de service non fait, l’Éducation nationale peut récupérer le paiement excédentaire. C’est le cas des primes et indemnités supposant un exercice effectif de fonctions particulières ou de services complémentaires effectués : missions de remplacement (ISSR, spécialisé), exercice en REP/REP+, etc. C’est également le cas dans le cadre du Pacte lorsque le quota d’heures attendu dans la lettre de mission n’a pas pu être réalisé.

Notons que cette retenue ne doit pas être confondue avec la portion saisissable ou cessible qui relève de décisions judiciaires.

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Accidents, incidents : ayez le réflexe CITIS !

Depuis l’ordonnance n°2017-53 du 19 janvier 2017, le CITIS (congé pour invalidité temporaire imputable au service) remplace le congé de longue maladie imputable au service. Le bénéfice de ce congé est lié à la survenance d’un accident de service, d’un accident de trajet ou au développement d’une maladie professionnelle. Le SNALC vous en explique l’intérêt.

Le CITIS introduit une présomption d’imputabilité au service et apporte une définition législative des notions d’accidents de service. Tout accident lié à l’exercice de la profession est présumé imputable au service. Ainsi, sauf faute manifeste du professeur, une blessure, une chute ou un accident sur le trajet habituel domicile-travail / travail-domicile, et ce même si on fait un détour régulier pour déposer ou récupérer son enfant à la crèche ou à l’école par exemple, sont considérés comme imputables au service. Il en est de même pour le trajet habituel travail/lieu de restauration.

Dans ce cas, le professeur des écoles conserve l’intégralité de son traitement jusqu’à ce qu’il se trouve en état de reprendre son travail. Il bénéficie de l’intégralité de ses primes, sauf les indemnités spécifiques qui rétribuent des sujétions particulières et qui cessent d’être versées si l’enseignant est remplacé, et les primes et indemnités qui ont le caractère de remboursement de frais. Il conserve également son indemnité de résidence et le supplément familial. De plus, en cas d’arrêt de travail, la journée de carence ne sera pas retenue. Les bénéficiaires du CITIS peuvent profiter des dispositions relatives au remboursement des honoraires et autres frais médicaux directement entraînés par l’accident. Le droit à l’avancement et l’ancienneté seront préservés et il n’y a pas d’effet sur la retraite.

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Études surveillées ou dirigées : quelles précautions ?

La circulaire n°86-083 du 25 février 1986 définit les différentes formes de l’étude à l’école, précise ses modalités d’organisation avec l’objectif de développer la capacité des élèves à organiser leur travail personnel et à en maîtriser les méthodes.

Les études surveillées jouent un rôle d’accueil et permettent d’assurer l’encadrement des élèves pour leur permettre de travailler en toute autonomie dans des conditions favorables. Les études dirigées, elles, s’inscrivent dans le prolongement des activités d’enseignement. Elles ajoutent un soutien didactique, une aide méthodologique et une stimulation psychologique.

Aujourd’hui, on trouve les termes d’études surveillées ou dirigées parfois confondus, d’autant que finalement ce sont les collectivités locales qui choisissent de financer ou non ces dispositifs et de définir ce que l’enseignant doit y faire. La note de service du ministère, qui n’a pas été mise à jour depuis le 8 février 2017, ne traite que d’heures d’étude surveillée et de surveillance ; le terme études dirigées n’y apparaît pas.

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