Archives de catégorie : Carrière

Ne passez pas à côté de 50.000 € de plus sur votre carrière !

L’importance du recours suite à votre rendez-vous de carrière

Ne laissez pas passer l’occasion de faire revoir cette appréciation.
Ne négligez pas le gain d’une année dans votre passage d’échelon.

Un enseignant qui manque tous ses rendez-vous de carrière aura un manque à gagner de près 50 000 € à l’échelle de sa carrière*

* Dans le cas d’un enseignant déroulant sa carrière jusqu’à l’échelon 5 de la hors classe. Si on considère une carrière complète jusqu’au dernier échelon de la classe exceptionnelle, ce préjudice peut s’élever à plus de 70 000 euros !

  • Rendez-vous de carrière pour une accélération à l’échelon 6 ou 8
    – L’appréciation à l’issue de ces rendez-vous de carrière peut vous faire gagner une accélération d’un an à l’échelon 6 et d’un an à l’échelon 8.
    – Un enseignant A à l’échelon 6 ne bénéficiant pas de l’accélération de carrière d’un an, et terminant sa carrière à l’échelon 5 de la hors classe aura un manque à gagner d’environ 17 000 € sur sa carrière.
    – Un enseignant B à l’échelon 8 ne bénéficiant pas de l’accélération de carrière d’un an du second rendez-vous de carrière, et terminant sa carrière à l’échelon 5 de la hors classe aura un manque à gagner d’environ 14 000 € sur sa carrière. (Soit près de 30 000 € s’il n’a pas bénéficié de l’accélération de carrière de l’échelon 6)
  • Rendez-vous de carrière pour l’accès au grade hors classe à partir du 9ᵉ échelon
    – Cette appréciation qui est définitive peut vous faire perdre deux ans avant le passage à la hors classe.
    – Un enseignant C, bénéficiant d’une appréciation défavorable qui lui impose deux années d’attente avant le passage à la hors classe et qui termine sa carrière à l’échelon 5 de cette hors classe aura de la même manière un manque à gagner d’environ 20.000 € sur sa carrière*.
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Un chèque de plus de 200.000 euros par enseignant pour la retraite !

Si le contexte économique et social du moment nous impose une certaine discrétion en ce qui concerne nos salaires, pour le SNALC il est hors de question de passer sous silence le ras-le-bol d’une profession qui n’en peut plus de « louper le coche ».

Le Premier ministre l’a rappelé : si le coût de la fermeture des collèges et lycées n’est pas négligeable, celui des écoles maternelles et élémentaires aurait un impact financier dramatique pour la France, sans compter l’impact psychologique et social sur les enfants et leur famille.

Il s’agit là d’un aveu édifiant. L’école et ses professeurs qui étaient jusqu’alors indispensables à l’éducation des jeunes français, sont désormais, au même titre que les soignants (à un tout autre niveau bien évidemment) indispensables à la survie du pays ! Leur rôle se chiffrerait en milliards.

Cependant, on ne peut s’empêcher de penser à la réponse du président de la République et du Premier ministre au ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, quand ce dernier demandait en août 2020 l’embauche de 3000 nouveaux enseignants. Messieurs Macron et Castex avaient alors répondu : « Ce sont des créations d’emplois qui vont aggraver le déficit et qui ne servent pas à redresser le pays » (Source : Le Canard Enchaîné du 26 août 2020).

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Professeur des écoles : la vocation ne suffit plus

Si «ne plus vouloir aller à l’école» peut prêter à sourire dans la bouche d’un enfant, ces quelques mots sont plus préoccupants dans la bouche d’un professeur des écoles… Or, le SNALC peut malheureusement en témoigner, de plus en plus de PE veulent changer de métier.

Nous ne comptons plus les enseignants «au bout du rouleau» qui nous sollicitent pour connaître les possibilités de reconversion. Ils ne voient pas d’autre échappatoire à leurs difficultés que quitter une profession qui a nécessité 5 ans d’études.

Le SNALC premier degré a recensé les différentes solutions qui s’offrent aux PE. Pour qui désire rester au sein de l’Éducation nationale, ou tout au moins dans la fonction publique, les embûches sont nombreuses et les possibilités le sont beaucoup moins, d’autant que beaucoup de PE sont simplement titulaires d’une licence et que leur expérience et leur bagage universitaire n’ouvrent que très peu de portes.

Désormais les professeurs ont la possibilité d’avoir recours à la RH (ressource humaine) de proximité, au conseiller mobilité-carrière, ou encore de choisir l’option congé de formation, compte personnel de formation ou validation des acquis de l’expérience. Ces derniers dispositifs nécessitent temps et démarches, il convient donc de ne pas s’y prendre au dernier moment car les demandes affluent.

Il est aussi possible d’enseigner différemment (à l’étranger, dans le secondaire, dans le spécialisé, en prison, au GRETA, dans un autre ministère) ou de rejoindre les services de formation et d’encadrement de l’Éducation nationale (PEMF, conseiller pédagogique, IEN, chef d’établissement…).

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