Professeur des écoles : la vocation ne suffit plus

Si «ne plus vouloir aller à l’école» peut prêter à sourire dans la bouche d’un enfant, ces quelques mots sont plus préoccupants dans la bouche d’un professeur des écoles… Or, le SNALC peut malheureusement en témoigner, de plus en plus de PE veulent changer de métier.

Nous ne comptons plus les enseignants «au bout du rouleau» qui nous sollicitent pour connaître les possibilités de reconversion. Ils ne voient pas d’autre échappatoire à leurs difficultés que quitter une profession qui a nécessité 5 ans d’études.

Le SNALC premier degré a recensé les différentes solutions qui s’offrent aux PE. Pour qui désire rester au sein de l’Éducation nationale, ou tout au moins dans la fonction publique, les embûches sont nombreuses et les possibilités le sont beaucoup moins, d’autant que beaucoup de PE sont simplement titulaires d’une licence et que leur expérience et leur bagage universitaire n’ouvrent que très peu de portes.

Désormais les professeurs ont la possibilité d’avoir recours à la RH (ressource humaine) de proximité, au conseiller mobilité-carrière, ou encore de choisir l’option congé de formation, compte personnel de formation ou validation des acquis de l’expérience. Ces derniers dispositifs nécessitent temps et démarches, il convient donc de ne pas s’y prendre au dernier moment car les demandes affluent.

Il est aussi possible d’enseigner différemment (à l’étranger, dans le secondaire, dans le spécialisé, en prison, au GRETA, dans un autre ministère) ou de rejoindre les services de formation et d’encadrement de l’Éducation nationale (PEMF, conseiller pédagogique, IEN, chef d’établissement…).

Pour ceux qui veulent se tourner vers le privé ou la création d’entreprise, il reste la rupture conventionnelle de contrat, le cumul d’activités, la disponibilité, le détachement et en dernier recours la démission. Le processus de reconversion prend souvent plusieurs années. Le SNALC est là pour vous accompagner et vous conseiller dans vos démarches. En attendant, nous vous invitons à consulter sur le site du SNALC, notre lettre électronique nationale n°31 dédiée à ce sujet.

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