Archives de catégorie : Carrière

Revalorisation : le SNALC demande les plans de l’escalier

Le SNALC, syndicat représentatif de tous les personnels de l’Éducation nationale, était présent lors de la réunion de cet après-midi avec le ministre, où les arbitrages ont été rendus concernant la revalorisation des personnels enseignants pour l’année 2021.

Pour le SNALC, cette première marche de l’escalier en 2021 n’a de sens que si nous obtenons la garantie d’une loi de programmation pluriannuelle, qui elle seule peut fixer les autres marches et permettre une revalorisation importante de la part fixe de nos traitements et ce, sans contreparties.

C’est pourquoi, puisque nous savons que le ministère de l’Éducation nationale n’est pas seul décisionnaire dans cette affaire, nous nous adressons à l’ensemble de la représentation nationale, au Premier ministre et au Président de la République : cette loi de programmation est la seule façon de garantir l’existence sur le long terme de cette revalorisation et de rétablir une forme de confiance avec les enseignants. Les chiffrages du SNALC sont connus et sur la (fameuse) table depuis plus d’un an : il faut maintenant conclure.

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Plan français : la somme de tous les rejets

Le plan français de formation fait l’unanimité contre lui. A deux reprises, le SNALC a dénoncé au ministère les difficultés concernant ce plan et ses constellations qui dévorent jusqu’à 30h. En effet, cette formation impose une série de contraintes très mal vécues par les professeurs concernés en 2020-2021 : aucune autonomie sur les 108h, atteinte à la liberté pédagogique, aucune liberté de choix dans les 18 heures formation, visites en classe non souhaitées, atteinte au fonctionnement des écoles par manque de remplaçants, etc. De plus, l’explosion de l’emploi du temps des conseillers pédagogiques, astreints au tutorat des constellations, est inadmissible. Preuve en est, des CHSCTD ont été alertés. Et il y a encore à redire.

De mal en pis

La DGESCO désigne ce plan comme « une modalité de formation fondée sur les échanges entre pairs, sur un accompagnement dans la durée et sur un renouvellement partagé des gestes professionnels des professeurs des écoles et des formateurs. »

Sous couvert d’une formation « entre pairs », moderne et innovante, le ministère a mis en place un plan exagérément chronophage, encadré par des formateurs forcés d’accepter une redéfinition de leurs missions. Les conseillers pédagogiques craignent d’être écartelés, leurs effectifs ne leur permettant pas de répondre à la demande sans atteindre le burn-out.

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Carte scolaire 2020 : le casse-tête de l’absurde

L’année dernière, le Président de la République déclarait qu’aucune école ne fermerait sans l’accord du maire, dans les communes de moins de 5000 habitants.

Au début du confinement, notre Ministre surenchérissait en proclamant qu’il n’y aurait à la rentrée « aucune fermeture de classe en milieu rural sans l’accord du maire ».

Le 7 avril 2020, dans l’optique de tenir ses promesses, le Ministre annonçait une dotation supplémentaire de 1248 postes. Outre le fait qu’environ la moitié de ces postes ne sont pas pérennes, cette mesure a apporté son lot d’inégalités, voire d’injustices : tout fraîchement élus ou encore en campagne pour le second tour des élections, les élus de communes rurales n’allaient certainement pas avaliser une fermeture de classe dans leur village.

Ainsi, dans un département, 30 fermetures de postes prévues ont été neutralisées par cette disposition : certaines écoles, malgré la fermeture d’une classe, se seraient retrouvées avec des effectifs moyens de 22 élèves. C’est dire à quel point les effectifs sont bas aujourd’hui dans ces écoles alors que des classes qui auraient dû ouvrir au regard de leurs effectifs trop élevés sont restées fermées, laissant enseignants et élèves face à une situation des plus inéquitables. Ici, les élèves sont à 30 par classe alors que quelques villages plus loin, ils sont 18 seulement !

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