Archives de catégorie : Direction

Direction d’école et simplification administrative: compte-rendu du SNALC

Compte rendu du SNALC
Pour la DGESCO : 6 personnes, puis arrivée du DGESCO E. Geffray
Pour la DGRH : Alix Rimaud
Pour le SNALC : C. Gruson, secrétaire national du SNALC chargé du premier degré, et V. Mouhot, membre de la Commission SNALC 1er degré

Simplification administrative pour la direction d’école

  • La DGESCO va envoyer dans des écoles des techniciens pour vivre et « subir » le quotidien administratif d’un directeur d’école. Le but est de répertorier ce qu’il reste à améliorer.
  • Le ministère souhaite se focaliser sur deux aspects :
    – l’organisation des démarches et des procédures : les mails internes, les doublons ; les procédures multiples et variées qui engendrent une bureaucratisation à des fins de sécurité, comme pour les sorties et les voyages scolaires.
    – les systèmes informatiques au sens large (Onde, Affelnet, etc.)
  • Une version 2 d’Onde est actuellement testée : sa base est nationale et non plus académique, ce qui facilite notamment la recherche des élèves qui ont déménagé et changé d’académie. Sa généralisation est prévue pour décembre 2025.
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Loi Rilhac 2 : deux fois pire !

Dans une République qui prendrait soin de son École, le temps du politique ne primerait pas sur le temps de l’éducation. De même, la communication politique — dont nous ne nions pas l’importance — ne prendrait pas le pas sur la réalité. Il y aurait une exigence de sincérité, d’honnêteté et de clarté, qui serait due aux personnels de l’Éducation nationale. Car l’École est un bien commun, et tout le monde s’entendrait pour la défendre.

La situation actuelle est bien loin de cet idéal, qui relève pourtant du bon sens. Dernier avatar en date dans le premier degré, la fabuleuse députée Rilhac est de retour pour poursuivre son œuvre de division. Visiblement, le plan mathématiques ne s’intéresse ni à l’addition ni à la multiplication.

Le SNALC avait clairement averti les directeurs comme les adjoints lors du travail sur la première loi Rilhac : les bonnes intentions affichées étaient un leurre et un mensonge. Nous avions hélas eu raison : les rares bonnes mesures du projet (sur les décharges, par exemple) avaient bien vite été retirées sous l’influence du ministre de l’époque, et n’est resté qu’un tonneau des Danaïdes dans lequel les DASEN et les IEN peuvent verser à l’envi de nouvelles responsabilités sur les directrices et directeurs. Aucune garantie sur une quelconque aide humaine, l’État et les collectivités locales s’étant arrangés pour qu’aucune obligation de moyens ou de résultats leur soit imposée.

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Du nouveau pour la direction d’école !

Le SNALC a récemment participé à un groupe de travail ministériel sur la direction d’école. Il a ainsi pu rappeler qu’être directeur en 2024 requiert un réel dévouement. En effet, chaque nouvelle mesure (la dernière en date, pHARe) représente une charge de travail supplémentaire.

Les directeurs croulent littéralement sous les missions et leurs nerfs sont mis à rude épreuve. Trop de complications, trop de perte de temps, trop de contraintes, trop de missions, trop de responsabilités, trop c’est trop ! Et toujours pas d’allégement de service ni d’aide administrative. Conscient des vrais problèmes de terrain, le SNALC n’aura de cesse de les réclamer.

Or, cette énième réunion portait sur un projet de texte relatif à l’évaluation des directeurs ! Pense-t-on vraiment améliorer ainsi la situation des écoles ? Le SNALC n’a pas manqué de signifier son mécontentement. En effet, non seulement la loi Rilhac n’apporte pas de solutions aux problèmes rencontrés par les directeurs d’école, mais elle ajoute son lot d’absurdités et de contraintes.

Ainsi, alors même que les conditions d’exercice de la « fonction de directrice ou de directeur » sont déplorables, un IEN – qui lui aussi croule sous les missions – irait, au cours d’un entretien, évaluer et juger de l’aptitude ou de l’inaptitude de directeurs en fonction. Une évaluation totalement dépourvue d’objectivité, aux items flous, et qui n’aurait qu’un seul but pour le SNALC : ajouter de la pression à une profession qui a besoin de tout sauf de cela. Pour l’instant, il n’est pas à l’ordre du jour d’éjecter les dévoués collègues qui seraient finalement estimés incompétents, mais nul doute qu’une fois la circulaire publiée, l’évolution de la chose à plus ou moins long terme permettrait à certains IEN ce genre de réjouissance malsaine. En attendant, les relations IEN-directeur, qui avaient le besoin primordial de rester cordiales, risquent fortement, grâce à cette évaluation (un mot qui devient irritant), de se tendre davantage.

Alors qu’on nous demande toujours de faire mieux dans nos classes, le SNALC se demande quelle logique pousse le ministère à vouloir toujours faire pire.